(Montréal) Le Syndicat des débardeurs du port de Montréal a confirmé à ses membres, dimanche, que les négociations avec l’Association des employeurs maritimes (AEM) se poursuivront ce mercredi, en présence de médiateurs.

Ces derniers ont rencontré la semaine dernière des représentants de l’Association et du syndicat qui est affilié au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).

Le syndicat des 1125 débardeurs et l’employeur ont conclu une trêve de sept mois, en août dernier, après une grève d’une dizaine de jours. Or, cette trêve arrivera à échéance à la fin de la semaine prochaine, le 20 mars.

L’été dernier, des ministres du Québec et de l’Ontario ont affirmé qu’environ 19 000 emplois directs, indirects et induits dépendaient du port de Montréal. Récemment, des employeurs et des transporteurs ont affirmé qu’ils se préparaient à la possibilité que les droits de grève et de lock-out soient exercés après le 20 mars.

Ce lundi, par voie de communiqué, la Fédération maritime du Canada affirme que la simple menace d’un conflit de travail oblige des importateurs et exportateurs d’Amérique du Nord à détourner de grandes quantités de marchandises vers d’autres destinations, ce qui cause déjà des perturbations majeures dans les chaînes d’approvisionnement.

L’été dernier, les pourparlers entre l’employeur et le syndicat des débardeurs achoppaient principalement sur la question des horaires de travail. La convention collective entre le syndicat et l’AEM est échue depuis le 31 décembre 2018.