Les voyages internationaux par avion restent peu nombreux avec les retombées de la pandémie de COVID-19, ont révélé mardi les plus récentes données de l’Agence des services frontaliers du Canada.

Le nombre de passagers en provenance de l’étranger atterrissant aux aéroports canadiens la semaine dernière était toujours inférieur de 93 % à ce qu’il était un an plus tôt. Même si le nombre de voyageurs était semblable à celui observé pendant le reste de septembre et le mois d’août, il montrait une légère hausse par rapport au creux du printemps.

Les voyageurs sur les vols en provenance des États-Unis – de loin le plus grand marché étranger de l’aviation au Canada – ont diminué de 96 % sur un an.

Les obstacles aux voyages par avion depuis l’arrivée de la pandémie comprennent la fermeture de la frontière entre le Canada et les États-Unis, qui a été prolongée jusqu’au 21 octobre au moins. En outre, des interdictions visent certains voyageurs étrangers, y compris la plupart des Américains, et des périodes d’auto-isolement de deux semaines sont imposées à tous les Canadiens qui reviennent de l’étranger.

Les données de l’agence sont publiées le jour même où l’Association du transport aérien international (IATA) a révisé à la baisse ses prévisions de trafic mondial pour 2020, et s’attend désormais à ce que le trafic aérien de 2020 soit inférieur de 66 % à celui de l’an dernier.

Son directeur général et chef de la direction, Alexandre de Juniac, a qualifié les résultats d’août de « désastreux » et souligné qu’ils concluaient la « pire saison estivale de l’histoire de l’industrie ».

Les compagnies aériennes canadiennes ont demandé à Ottawa de fournir une aide financière au secteur en difficulté et d’assouplir les restrictions de voyage, alors que les tests de dépistage de la COVID-19 commencent à être effectués dans plusieurs aéroports.