Chaque semaine, La Presse présente conseils, anecdotes et réflexions pour leaders, entrepreneurs et gestionnaires.
L’initiative
Une bonne course
Marie-Claude Viau courait récemment son premier demi-marathon, à Granby. « J’ai encore mal aux jambes », lance-t-elle au téléphone. N’eût été une tape dans le dos, sous la forme d’un montant annuel consenti à chaque employé de l’Institut de leadership en gestion où elle travaille, la vice-présidente, services aux entreprises, n’aurait peut-être pas inscrit cet événement à son agenda, cette année.
C’est qu’au début de 2019, Éric Paquette, président et cofondateur de l’Institut, a annoncé à ses employés à temps plein qu’il leur accordait 1 000 $ par an pour leur santé physique et psychologique, en plus de payer leurs frais de déplacement en transports en commun. Ceux-ci peuvent dépenser leurs 1 000 $ comme bon leur semble. « C’est une façon de nous remercier, dit Marie-Claude Viau. Et comme on n’a pas d’assurances, il contribue d’une autre façon à notre bien-être. Au-delà du montant, la direction nous donne la possibilité de gérer notre horaire comme on le veut, car la confiance est là. J’ai pu m’entraîner aux heures qui m’importaient pour cette course. L’Institut est flexible. Plus on a cet engagement de notre employeur, plus on sera engagé. »
L’organisation rembourse les activités et services avec les factures comme preuves. « Je souris en pensant que ma passe de ski est payée par l’entreprise, dit Marie-Claude Viau. Ce montant nous force à prendre soin de nous. Et en période de pénurie de main-d’œuvre, il est une réelle plus-value. »

PHOTO DARRON CUMMINGS, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS
Marc Benioff, fondateur et co-PDG de Salesforce
La citation
Le capitalisme, tel qu’on le connaît, est mort. La nouvelle forme de capitalisme qui émerge est plus sociale et orientée sur le bien commun. Si votre but n’est que de faire de l’argent, vous ne durerez pas longtemps en tant que PDG ou fondateur d’une entreprise. Il faut être plus que ça aujourd’hui.
Marc Benioff, fondateur et co-PDG de Salesforce
(Source : CNN Business)

PHOTO JOHANNES EISELE, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE
Serena Williams
Le truc
Comme Beyoncé
Le yoga ? Le vélo ? La course ? Que préfère Serena Williams, après ses entraînements matinaux sur les courts de tennis ? La danse, à laquelle elle a commencé à s’adonner après une blessure, il y a quelques années. « J’ai commencé à suivre des cours de danse, car c’est un grand défi, c’est difficile, raconte celle qui danse dans la vidéo de la chanson Lemonade de Beyoncé. Beaucoup d’amis m’accompagnent. Et ce, tout au long de l’année, et on voit qui s’améliore le plus. » Si divers rituels composent ses journées hors tournois, elle ne cache pas qu’au jeu, des accès de colère et de l’intensité lui donnent l’énergie nécessaire pour espérer remporter des matchs. « C’est très bizarre, admet-elle, mais j’ai besoin de ça pour gagner. »
(Sources : Inc.com, Fader)

PHOTO MATT ROURKE, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS
Environ une entreprise sur trois dévoile aux employés leur position dans leur échelon et une sur trois également dévoile la fourchette salariale dans laquelle ils se trouvent, selon un sondage.
Le chiffre
24 %
C’est la proportion des entreprises canadiennes qui ont une politique sur la transparence salariale, selon un sondage de Willis Towers Watson. Environ une sur trois dévoile aux employés leur position dans leur échelon et une sur trois également dévoile la fourchette salariale dans laquelle ils se trouvent. Cependant, peu d’organisations encore divulguent les fourchettes salariales des échelons supérieurs à leur poste. « Toutefois, les organisations commencent à ressentir la pression du marché concernant la transparence salariale, lit-on dans un communiqué. Et ce, en partie en raison de la législation sur l’équité salariale du Québec [qui exige une plus grande communication sur les pratiques salariales], de la législation proposée sur la transparence salariale en Ontario et des employés, qui souhaitent désormais en savoir plus sur l’équité de leur rémunération ».

PHOTO FLORIAN DAVID, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE
Deux personnes sur cinq (30 %) affirment avoir quitté leur emploi à cause d’un mauvais supérieur, selon un récent sondage de la firme de recrutement Robert Half.
Le constat
Mauvais patron, bye-bye !
On se doute que les liens difficiles avec un patron peuvent pousser un employé à quitter de lui-même un poste. Deux personnes sur cinq (30 %) affirment avoir quitté leur emploi à cause d’un mauvais supérieur, selon un récent sondage de la firme de recrutement Robert Half. En gros, des gens insatisfaits remettraient leur démission pour quatre raisons : la micro-gestion, la mauvaise communication, les directives vagues et le fait que leur supérieur laisse d’autres personnes prendre des décisions difficiles. « Les gestionnaires de personnel donnent le ton au travail et ont beaucoup d’influence sur l’expérience et la satisfaction de leurs employés, pour le meilleur et pour le pire, dit David King, directeur principal de district de Robert Half, dans un communiqué. Lorsqu’un superviseur est vraiment enthousiasmé par des projets ou de nouvelles initiatives et communique constamment et avec ouverture au travail, les employés sont plus motivés et sentent qu’ils ont plus de soutien au moment de surmonter leurs défis au quotidien. »
Qui a dit ?
« C’est pas juste de travailler fort. Mon père disait toujours : tout le monde travaille fort. Il faut travailler avec intelligence. »

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE
Peter Simons, PDG de Simons
Réponse : Peter Simons, PDG et membre de la cinquième génération de dirigeants de Simons, qui investit présentement dans un projet de taille de robotisation dans l’entreprise.
(Source : Devenir entrepreneur)