Quelques milligrammes de toute l’actualité scientifique de la semaine.

Moins de torchage que prévu

Le torchage (« brûlage des gaz ») dans les puits de méthane et de pétrole aux États-Unis est 10 fois moins efficace que prévu, selon une nouvelle étude de l’Université du Michigan. Il laisse passer 9 % du gaz naturel, alors qu’il devrait normalement brûler plus de 98 % des fuites de gaz s’échappant des puits, expliquent les climatologues fin septembre dans Science, à partir de mesures atmosphériques fines. La différence d’efficacité est équivalente à près de 300 000 voitures. Le méthane est un gaz à effet de serre 30 fois plus puissant à long terme que le CO2. Au Canada, l’objectif de l’industrie pétrolière est de réduire de 45 % ses émissions de méthane d’ici 2025.

Quiz

Quelle nouvelle mission a été confiée à des drones par des ingénieurs britanniques ?

PHOTO FOURNIE PAR UCL

Le drone aérien britannique et la structure de 2 m qu’il a construite

Construire des maisons. Dans Nature à la mi-septembre, les chercheurs du Collège universitaire de Londres démontrent comment les drones peuvent construire des structures en trois dimensions. Leur preuve atteint 2 m, avec une précision de 5 mm par rapport aux plans. Ces chercheurs avancent que les drones pourraient être utilisés en premier, dans les constructions très hautes.

Regardez la vidéo du drone

Le chiffre

7119

  • Détritus provenant de l’atterrissage de la sonde Perseverance

    PHOTO TIRÉE DU SITE DE LA NASA

    Détritus provenant de l’atterrissage de la sonde Perseverance

  • Morceau de cordage du parachute de Perseverance

    PHOTO TIRÉE DU SITE DE LA NASA

    Morceau de cordage du parachute de Perseverance

  • Fragment du bouclier thermique utilisé lors de l’atterrissage de la sonde Perseverance

    PHOTO TIRÉE DU SITE DE LA NASA

    Fragment du bouclier thermique utilisé lors de l’atterrissage de la sonde Perseverance

  • Détritus provenant de l’atterrissage de la sonde Perseverance : le parachute, visible en tant que ligne fine, et à sa droite un morceau du bouclier

    PHOTO TIRÉE DU SITE DE LA NASA

    Détritus provenant de l’atterrissage de la sonde Perseverance : le parachute, visible en tant que ligne fine, et à sa droite un morceau du bouclier

  • Détritus provenant de l’atterrissage de la sonde Curiosity en 2012

    PHOTO TIRÉE DU SITE DE LA NASA

    Détritus provenant de l’atterrissage de la sonde Curiosity en 2012

  • Le bouclier thermique ayant servi lors de l’atterrissage de la sonde Opportunity en 2004

    PHOTO TIRÉE DU SITE DE LA NASA

    Le bouclier thermique ayant servi lors de l’atterrissage de la sonde Opportunity en 2004

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C’est le nombre de kilogrammes de déchets laissés par l’humanité sur Mars, selon un calcul d’un roboticien de l’Université de Virginie-Occidentale. Il a fait cette analyse pour le site d’essais The Conversation, après le dévoilement par la NASA en août de plusieurs photos de détritus liés à l’atterrissage de la sonde Perseverance. Ce total inclut les débris des atterrissages ainsi que neuf sondes qui ont cessé de fonctionner : Mars 3 et 6, Viking 1 et 2, Sojourner, Beagle 2, Phoenix, Spirit et Opportunity.

L’inflammation de la vasectomie

PHOTO FOURNIE PAR LE LABORATOIRE SYLVIE BRETON

Les cellules sphériques que l’on voit sur cette image sont des cellules du système immunitaire appelées leucocytes CD45+. La cellule CD45+ située en haut à droite a phagocyté 11 spermatozoïdes.

Des biologistes de l’Université Laval pensent avoir déterminé la cause des douleurs au scrotum qui touchent un homme sur dix après une vasectomie. Ce serait l’accumulation de spermatozoïdes dans l’épididyme, un tube de 7 m de long où ils achèvent leur maturation. Dans la revue Andrology à la mi-septembre, ils avancent que des médicaments pourraient cibler une protéine impliquée dans l’inflammation de l’épididyme.

Menaces et taille du cerveau

PHOTO WIKIMEDIA COMMONS

Un nigro (Amatitlania nigrofasciata)

La présence d’un prédateur fait gonfler le volume du cerveau d’un poisson d’Amérique centrale de 18 %, selon une nouvelle étude de biologistes de l’Université Concordia. Cette augmentation s’observe chez les juvéniles de l’Amatitlania nigrofasciata – connu sous le nom de nigro par les amateurs d’aquariums — et disparaît en 11 jours quand les prédateurs sont partis. Dans les Proceedings of the Zoological Society, à la mi-septembre, les chercheurs montréalais expliquent que la prochaine étape est de comprendre les raisons et les conséquences de ces têtes enflées.