L’actualité scientifique à petites doses

Quelques milligrammes de toute l’actualité scientifique de la semaine

Les roues trouées de Curiosity

Le sol martien est dur pour les roues du rover Curiosity. La NASA a dévoilé début février des photos de trous impressionnants dans leur revêtement en aluminium, tout en précisant qu’elles devraient survivre aussi longtemps que la durée minimale des piles nucléaires de Curiosity, soit jusqu’en 2026. Curiosity arpente la planète rouge depuis 2012 et a parcouru près de 25 km.

Quiz

Qu’ont découvert des chercheurs à propos d’un tsunami qui a frappé trois océans en août 2021 ?

Réponse

Il a été causé par cinq tremblements de terre séparés par quelques minutes, à la jonction entre les océans Antarctique et Atlantique. Le tsunami, le premier à toucher trois océans depuis celui qui a dévasté l’Asie du Sud-Est en 2004, n’a pas fait de victimes. Son épicentre avait au départ été situé aux îles Sandwich du Sud, mais des analyses subséquentes avaient infirmé cette hypothèse. La découverte de Caltech a été publiée début février dans les Geophysical Research Letters.

0,73 mégatonne

Une légère modification des pratiques agricoles québécoises permettrait de retirer 0,73 mégatonne de gaz à effet de serre par année de l’atmosphère, selon un nouveau rapport de l’Institut de recherche en économie contemporaine, un groupe de réflexion de gauche. Cela représente 0,9 % des émissions québécoises et des dizaines de millions de dollars en crédits carbone.

Une grippe de diplodocus

Des paléontologues américains ont découvert la première preuve d’infection respiratoire chez les dinosaures. Il s’agit d’excroissances osseuses similaires à celles que créent de telles infections chez l’oiseau, retrouvées dans les poumons d’un fossile de diplodocus de 150 millions d’années du Montana. L’étude de chercheurs de l’Université du Nouveau-Mexique a été publiée début février dans la revue Scientific Reports.

De petits chevaux royaux

Les chevaux de guerre du Moyen Âge avaient souvent moins de 1,5 m de hauteur au garrot, selon une nouvelle étude britannique. Dans l’International Journal of Osteoarchaeology fin janvier, les chercheurs de l’Université d’Exeter ont calculé que les chevaux des envahisseurs normands de l’Angleterre en 1066 faisaient 1,5 m, et que les chevaux des tombes royales des siècles suivants faisaient parfois 1,3 m. Durant la guerre de Cent Ans, les chevaux de guerre ne dépassaient pas 1,6 m, ce qui les placeraient aujourd’hui dans la catégorie des poneys. L’analyse est basée sur 171 tombes allant du IV^e au XVII^e siècle.