Quelques milligrammes de toute l’actualité scientifique de la semaine

Le pôle Sud de la Lune en 2023

La NASA a dévoilé à la mi-septembre le lieu où se posera sa première mission au pôle Sud de la Lune, en 2023. Il s’agit d’une mission privée, effectuée par le rover d’exploration polaire et de recherches sur les composés volatils (VIPER), conçu par la société Astrobotic pour trouver de l’eau sous forme de glace. Le site a été choisi parmi quatre candidats, et retenu parce qu’il permet à VIPER d’avoir assez d’énergie solaire pour fonctionner pendant 40 jours. Le minimum visé par la NASA était une mission de 10 jours. La Chine est le seul pays à avoir réussi à envoyer une mission au pôle Sud de la Lune, Chang’e 4, en 2019.

Quiz

Quelle est la caractéristique unique du nouvel avion ravitailleur MQ-25 de Boeing ?

PHOTO FOURNIE PAR L'UNITED STATES AIR FORCE

Ravitaillement d’un F-35 par un MQ-25

Il est sans pilote. Un troisième test en vol, réalisé pour ravitailler un chasseur F-35, a été fait le 14 septembre dernier. Cela suit un test mené avec un F-18 en août, lors duquel le pilote de l’avion a contrôlé directement le drone de ravitaillement. Ce programme sera opérationnel après plusieurs tests réalisés dans différentes conditions météo, avec plusieurs avions.

Le chiffre

0,5 mm

PHOTO FOURNIE PAR L’UNIVERSITÉ NORHTWESTERN

Le drone aérien sans moteur de l’Université Norhtwestern à Chicago

C’est la taille du plus petit aéronef jamais conçu. Il flotte au gré du vent, à la manière de l’hélice qui transporte la graine de l’érable. Inventé par des ingénieurs de l’Université Northwestern à Chicago, il pourrait être utilisé comme capteur environnemental parce qu’il n’a pas besoin de moteur pour se déplacer dans les airs. Ces chercheurs américains ont dévoilé leur invention à la fin de septembre dans la revue Nature.

Des dromadaires de 7000 ans

PHOTO FOURNIE PAR L’INSTITUT MAX-PLANCK

Bas-relief de dromadaire il y a 7000 ans

Des sculptures sur roche représentant des dromadaires, mises au jour en 2018 en Arabie saoudite, ne datent pas de 2000 ans, mais bien de 7000 à 8000 ans, selon une étude allemande. Dans le Journal of Archaeological Science à la mi-septembre, les chercheurs de l’Institut Max-Planck d’histoire humaine à Iéna décrivent comment ces bas-reliefs immenses ont été faits avec des outils de pierre et non de métal. Des tests sur des os et sur des marques d’érosion ont aussi aidé à la nouvelle datation, qui est antérieure à la domestication du dromadaire. L’Arabie saoudite était alors plus luxuriante qu’aujourd’hui, avec des prairies et des lacs.

La pastèque au Darfour

PHOTO FOURNIE PAR L’UNIVERSITÉ DE SHEFFIELD

L’ancêtre de la pastèque sur une tombe égyptienne de 4500 ans

L’ancêtre de la pastèque ne vient pas d’Égypte ni de Libye, mais du Darfour, selon des chercheurs américains et britanniques. Dans un numéro de la revue PNAS paru cet été, ils décrivent pourquoi la pastèque descend du melon sauvage Kordofan du Darfour, l’un des seuls de son espèce qui ne sont pas amers. La similitude de ce melon Kordofan avec des melons dépeints sur deux tombes et un papyrus égyptiens datant de 4500 ans est la preuve de cette ascendance, selon les archéologues des universités Washington et de Sheffield.