Quelques milligrammes de toute l’actualité scientifique de la semaine

Une construction rapide pour Stonehenge

Les mégalithes de Stonehenge proviennent d’un même endroit situé à 25 km de là, selon une nouvelle étude. Cela signifie que le site préhistorique a probablement été érigé dans un laps de temps relativement court, par une même population, affirmaient début juillet des archéologues de l’Université de Brighton dans la revue Science Advances. L’étude porte sur les plus grosses pierres, pesant jusqu’à 25 tonnes, et non sur les plus petites, qui proviennent de plus loin. C’est l’analyse chimique qui a démontré que les mégalithes ont la même composition que les pierres de West Woods, un parc naturel voisin.

Quiz science

Q. Comment la sonde Mars 2020 mettra-t-elle la table à une mission humaine sur la planète rouge ?

IMAGE FOURNIE PAR LA NASA

Le rover Perseverance exposera cinq échantillons de matériaux utilisés pour des scaphandres à l’atmosphère et surtout à la poussière martiennes.

R. En exposant, sur le rover Perseverance, cinq échantillons de matériaux utilisés pour des scaphandres à l’atmosphère et surtout à la poussière martiennes, et en étudiant leur dégradation. Perseverance testera aussi un appareil produisant de l’oxygène à partir du CO2 de l’atmosphère martienne, MOXIE. Mars 2020 a décollé le 30 juillet et arrivera en février prochain.

101,5 millions

IMAGE FOURNIE PAR LA JAMSTEC

Les microbes de 101,5 millions d’années

Il s’agit de l’âge de microbes qui ont été ressuscités à partir d’une carotte de sédiments prélevée à 100 m sous le sol d’une fosse abyssale du Pacifique. La carotte avait été prélevée il y a 10 ans par un navire de recherche, à 6000 m de profondeur, à mi-chemin entre l’Équateur et l’Australie. Les chercheurs de l’Agence japonaise de science et technologie marine et terrestre (JAMSTEC), qui ont publié leurs résultats début juillet dans la revue Nature Communications, estiment que leurs travaux démontrent que la vie microbienne pourrait être ressuscitée sur Mars.

Résistance autochtone

PHOTO FOURNIE PAR LA WUSTL

L’archéologue Jacob de Lulewicz montre un vase prélevé sur le site de Dyar, en Géorgie, avant sa destruction.

Les autochtones du sud-est des États-Unis ont résisté aux Européens 150 ans de plus qu’on croyait, selon une nouvelle étude de l’Université Washington à St. Louis (WUSTL). Les archéologues ont réanalysé des fragments d’un tumulus funéraire du centre de la Géorgie, qui a été détruit dans les années 70 par la construction d’un barrage. Alors que les sources coloniales évoquaient la fin des activités muskogees au milieu du XVIIe siècle, la nouvelle analyse montre que le site de Dyar ne comporte aucune trace européenne avant la fin du XVIIIe siècle. L’étude a été publiée à la mi-juillet dans la revue American Archeology.

Un nouveau courant

PHOTO ERIK CHRISTENSEN, TIRÉE DE WIKIMEDIA COMMONS

Le traversier MS Norröna, qui fait la navette entre le Danemark, les îles Féroé et l’Islande

Des océanographes suédois ont identifié un nouveau courant profond dans l’Atlantique Nord, entre la Scandinavie et l’Islande. Il transporte l’eau vers le nord, frôlant le nord des îles Féroé, et provoquant l’une des plus grandes chutes d’eau sous-marines du monde, ont écrit à la fin de juillet les chercheurs de l’Université de Stockholm dans la revue Nature Communications. Ils ont analysé les données recueillies durant les trajets hebdomadaires du traversier MS Norröna, qui fait la navette entre le Danemark, les îles Féroé et l’Islande.