Une nouvelle étude laisse croire que le soutien est plus grand envers le vaccin contre le virus du papillome humain (VPH) que ce à quoi plusieurs se seraient attendus, étant donné les controverses ayant ébranlé les programmes de vaccination par le passé.

Le vaccin protège contre les infections au VPH qui causent le cancer du col de l'utérus.

Ces infections se transmettent par activités sexuelles.

Certains craignaient que les programmes de vaccination dans les écoles puissent amener les filles à avoir des relations sexuelles à un plus bas âge.

Certains conseils scolaires catholiques romains ont d'abord refusé d'ouvrir la voie à des cliniques de vaccination à l'intérieur des écoles.

Mais l'étude, publiée dans le journal PLoS One, montre que la majorité des commentaires - près de 53% - en réaction à des articles sur la vaccination contre le VPH sur des sites de journaux canadiens étaient en soutien à l'usage d'un tel vaccin.

Un tiers des commentaires étaient négatifs, environ 11% étaient neutres et près de trois pour cent étaient mitigés.

L'étude a été menée par des scientifiques de l'Agence de la santé publique de l'Ontario, en se basant sur 71 articles publiés en 2012.