Le gouvernement fédéral accepte maintenant les offres de recherche clinique pour une première phase d'étude avec des patients sur une méthode expérimentale qui a été présentée comme une solution potentielle pour les gens atteints de sclérose en plaques.

La ministre fédérale de la Santé, Leona Aglukkaq, a annoncé vendredi l'appel de propositions pour des études sur la «méthode Zamboni», au cours de la rencontre des ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux de la Santé à Halifax.

Mme Aglukkaq a dit ne pas pouvoir offrir de détails sur le coût des études cliniques ou la date de leur début lorsque le délai pour l'envoi de propositions sera écoulé à la fin de février.

Les Canadiens seront cependant invités à se porter volontaires pour les études cliniques, a-t-elle précisé.

La ministre néo-écossaise de la Santé, Maureen MacDonald, a déclaré qu'elle surveillerait cette procédure de près, puisque plusieurs personnes ont demandé dans sa province que le gouvernement encadre toute étude clinique sur cette procédure controversée.

Cette intervention implique le déblocage des veines du cou, pour remédier à une insuffisance veineuse céphalorachidienne chronique. Elle a été décrite pour la première fois il y a deux ans par le chirurgien vasculaire italien Paolo Zamboni, qui propose de pratiquer une angioplastie avec un petit ballon pour libérer les vaisseaux sanguins, afin de soulager les symptômes des gens atteints de sclérose en plaques.

Cette méthode, non disponible au Canada, a divisé le monde médical, et des patients se sont rendus à l'étranger pour obtenir le traitement. Ottawa a finalement décidé en juin dernier, sur les conseils d'un comité d'experts, d'autoriser des études cliniques de phases 1 et 2 à petite échelle.