Une nouvelle étude révèle que la diminution de l'approvisionnement en isotopes médicaux causée par la fermeture du réacteur nucléaire de Chalk River, en Ontario, a eu un impact important sur les établissements de santé et leurs patients.

Réalisée par l'Institut canadien d'information sur la santé, l'enquête révèle que le nombre d'examens réalisés en octobre dernier a diminué d'environ 22 % par rapport à l'année précédente. Cela représente plus ou moins 12 000 examens en moins dans les sites de médecine nucléaire participants.

Les examens ont aussi été plus coûteux à réaliser pour les établissements.

Au cours de l'enquête, environ les deux tiers des établissements de santé interrogés ont indiqué avoir observé une augmentation des coûts liés aux isotopes. Ces factures plus salées seraient notamment occasionnées par les frais supplémentaires imposés par les fournisseurs.

Les chercheurs ont examiné le nombre d'examens cardiaques, osseux et pulmonaires effectués à trois moments: soit en février 2009, trois mois avant la fermeture du réacteur nucléaire de Chalk River, au mois d'août, lorsqu'un réacteur au Pays-Bas a cessé ses opérations, et en octobre.

Les deux tiers des sites de médecine nucléaire au Canada ont participé à l'enquête, ce qui représente 75 % de tous les examens de médecine nucléaire effectués au pays.