Les répartiteurs d'ambulances Urgences-santé de la région Montréal-Laval dénoncent une nouvelle règle de gestion de leur employeur qui, à leur avis, peut prolonger dans certains cas le temps de réponse des ambulances à Montréal et à Laval.

Le Syndicat des employés d'Urgences-santé (FSSS-CSN) rapporte que le 1er février, Urgences-santé a mis en place une nouvelle procédure de gestion de la disponibilité des effectifs qui a reçu l'aval des paramédics.Cependant, le lendemain, Urgences-santé aurait unilatéralement modifié la procédure en enlevant la possibilité pour les répartiteurs d'utiliser leur jugement dans des situations où des minutes perdues peuvent avoir des conséquences dramatiques.

Selon le syndicat, cette directive va à l'encontre du principe qu'on affecte l'ambulance la plus près d'une urgence. Ainsi, des paramédics pourraient être appelés à faire des dizaines de kilomètres pour répondre à un appel jugé moins prioritaire, tandis qu'une équipe d'Urgences-santé serait déjà dans le même quartier.