La Ville de Gatineau modifie son règlement pour autoriser dorénavant les petits élevages urbains.

Cela signifie qu'un plus grand nombre de citoyens pourront se procurer une licence pour la garde de poules pondeuses et l'installation d'une ruche, moyennant 30 $. La modification du règlement est toutefois conditionnelle à l'autorisation du conseil municipal et devra être entérinée le 19 mars.

La Ville a annoncé sa décision après le bilan positif de la deuxième phase du projet pilote sur les petits élevages urbains. Les citoyens pourront soumettre une demande de licence en ligne dès le 20 mars prochain et le nombre de licences pour les poules pondeuses et les élevages d'abeilles ne sera plus limité.

Les règles prévoient que chaque licence avicole permettra de garder jusqu'à cinq poules, soit deux de plus que ce qu'autorisait le projet pilote. La superficie minimale des terrains pour l'obtention d'une licence de poules pondeuses est ramenée de 450 à 350 mètres carrés, ce qui signifie qu'environ 54 000 des 72 000 propriétés familiales de Gatineau seront admissibles.

D'autre part, les poulaillers seront maintenant acceptés dans les jardins communautaires et collectifs de Gatineau.

La Ville avertit toutefois que la production d'oeufs et de miel est réservée à une consommation personnelle.

La conseillère municipale Renée Amyot affirme que les deux phases du projet pilote de 2017 et 2018 ont permis de démontrer un réel engouement pour le programme, au point où l'été dernier, plus de 200 demandes de licence ont été reçues. Elle signale que le programme permet aux citoyens de choisir la provenance de leur nourriture et de s'approvisionner quotidiennement en oeufs frais.

Mme Amyot ajoute que l'élevage d'abeilles à miel contribue à la reproduction des végétaux et à l'abondance des récoltes urbaines.