Le maire de Montréal a refusé, dimanche, de faire des excuses au lendemain d'une intervention policière qui a mal tourné, samedi, dans le quartier Saint-Michel.

Le jeune homme, présumément armé d'un couteau et recherché pour tentative de meurtre, a été atteint par un projectile d'arme à feu tiré par un policier, lorsqu'il aurait résisté à son arrestation. On ne craint pas pour sa vie.Lors d'un point de presse, dimanche après-midi, le maire Gérald Tremblay a tenu à défendre le travail de la police, qui a blessé par balle Nashwan Abdullah, un suspect de 18 ans. «Nous ne pouvons tolérer aucune violence envers les corps policiciers. Des excuses ne sont pas de mise en regard des faits rapportés.»

Le maire a également réitéré l'appel au calme qu'il avait lancé samedi. «Le temps n'est pas au cynisme et à l'agitation, mais plutôt au calme, au discernement et à la patience.»

D'après le maire de Montréal, il faut attendre les conclusions de l'enquête avant de porter un jugement.

Il a rappelé que les policiers travaillaient dans un contexte très difficile de nos jours.

Le maire a toutefois dit qu'il comprenait la douleur de la mère du suspect et il lui a assuré que tous les efforts seront mis pour faire la lumière sur les événements dans les plus brefs délais.

Le maire Tremblay a rappelé que, comme c'est toujours le cas en pareille circonstance, une enquête indépendante s'est enclenchée pour faire toute la lumière sur la séquence des événements.

Le maire de Montréal avait par ailleurs salué, samedi, les centaines de Montréalais qui s'étaient réunis pour participer à la Marche pour la non-violence, à Montréal-Nord, là où le jeune Fredy Villanueva est mort en août dernier à la suite d'une autre intervention policière.