La première ministre de la Colombie-Britannique, Christy Clark, soulève la crainte que le projet de loi anti-terrorisme du gouvernement fédéral pourrait «entrer en collision» avec les droits des Canadiens.

La première ministre a remis en question le projet de loi C-51 lors d'une entrevue accordée à l'émission Question Period du réseau CTV, affirmant que la mesure législative nécessite une «surveillance adéquate».

Elle y a affirmé qu'il faudrait s'assurer que les libertés personnelles ne soient pas réduites en tentant de se protéger comme des menaces non identifiées.

Mme Clark a même ajouté que les Canadiens pourraient «regretter» par la suite d'avoir renoncé à leurs libertés personnelles.

Le projet de loi, présenté par le gouvernement conservateur, pourrait accroître de façon significative les pouvoirs de la police et du Service canadien du renseignement de sécurité dans un effort d'intercepter et d'arrêter à temps les complots terroristes.

Les chefs de l'opposition à Ottawa et le commissaire fédéral à la vie privée ont durement critiqué la mesure législative, affirmant qu'elle augmente les pouvoirs de répression sans supervision adéquate.