L'Agence des services frontaliers du Canada (ASF) assouplit l'une de ses mesures afin de se montrer moins contraignante en matière de vie privée.

Dorénavant, les informations recueillies auprès des Canadiens sur leurs déplacements aux États-Unis ne seront gardées en mémoire par l'agence fédérale que pendant 15 ans plutôt que pendant les 75 ans qui étaient prévus.

L'agence semble ainsi céder à des pressions appliquées par le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada.

Parmi les informations recueillies figure l'échange entre les deux pays d'informations livrées par les voyageurs aux douaniers afin que celles fournies à l'entrée de l'un des pays puissent servir à la sortie de l'autre pays.

Le gouvernement du Canada entend utiliser ces informations pour vérifier, par exemple, si une personne déclarée inéligible à vivre au Canada a vraiment quitté le pays ou pour surprendre les fraudeurs de l'assurance-emploi.

L'Agence des services frontaliers du Canada et le département de la Sécurité intérieure (DSI) des États-Unis entendent bientôt passer aux phases suivantes de l'initiative sur les entrées et les sorties pour renforcer la sécurité frontalière.