L'agence frontalière canadienne songe à armer ses agents qui travaillent dans les aéroports.

Cette proposition s'inscrit dans le cadre d'une révision d'un programme s'étendant sur 10 ans de l'Agence des services frontaliers du Canada visant à armer 4800 agents, y compris ceux travaillant à des points d'entrée terrestres et dans les ports maritimes.

Une évaluation interne explique que les agents frontaliers ne sont pas armés dans les aéroports parce que des policiers y sont présents.

Mais le document ajoute que cette situation n'est pas en accord avec l'un des objectifs du programme, soit réduire le fardeau pesant sur les épaules de la police et d'autres agences d'application de la loi.

L'Agence des services frontaliers du Canada précise que son prochain examen, qui devrait être complété d'ici la fin de 2011, mesurera la nécessité d'armer ses agents dans les aéroport internationaux.

Une porte-parole de l'agence a toutefois affirmé qu'il était trop tôt pour discuter de la question.

De son côté, la Gendarmerie royale du Canada a refusé de dire comment une telle proposition pourrait toucher la présence de ses agents dans les aéroports.

Dans son ensemble, l'évaluation dit que le plan pour armer les agents s'est bien déroulé jusqu'à présent, aidant même à créer un plus grand sentiment de professionnalisme au sein des agents.

Certaines lacunes ont toutefois été relevées. Les vérificateurs ont notamment évoqué des craintes concernant le manque de formation pour les agents non armés et côtoyant des collègues armés.