Beaconsfield a de nouveau obtenu gain de cause devant les tribunaux face à un promoteur immobilier voulant la forcer à autoriser un projet résidentiel sur le site du Bois Angell.

La Cour d'appel a rejeté la demande de Yale Properties qui souhaite invalider un règlement adopté en 2010 afin de protéger le secteur boisé.

Beaconsfield a adopté un règlement de contrôle intérimaire afin de restreindre les constructions sur ce terrain.

Propriétaire depuis 1981, Yale Properties avait intenté une poursuite, accusant la municipalité d'expropriation déguisée. La Cour du Québec avait toutefois donné raison à Beaconsfield en août 2017, décision maintenue par la Cour d'appel.

Les trois juges estiment que l'entreprise ne dispose pas de droit acquis, n'ayant pas déposé de demande de permis de construction en bonne et due forme.