Un couple d'Hochelaga-Maisonneuve qui gardait parfois des enfants du voisinage a été arrêté à la mi-septembre pour production de pornographie juvénile et contacts sexuels sur deux enfants. Pendant la période alléguée des crimes, Maxim Grondin purgeait une peine de prison la fin de semaine pour possession de pornographie juvénile.

Maxim Grondin, 40 ans, et Caroline Curadeau, 39 ans, auraient sévi dans le quartier Maisonneuve, dans l'est de Montréal, entre le 1er juin 2017 et le 13 septembre 2018. Ils font tous deux face à sept chefs d'accusation de contacts sexuels et d'incitation à des contacts sexuels sur un enfant âgé de moins de 16 ans, de possession et de production de pornographie juvénile et d'avoir rendu accessible à un enfant du matériel sexuellement explicite.

Selon nos informations, le couple s'en serait pris à des enfants du quartier alors qu'il les gardait dans son appartement. Les accusés auraient touché le sexe des victimes et leur auraient asséné des tapes sur les fesses. Ils auraient aussi pris des photos des enfants, ce qui explique le chef de production de pornographie juvénile. Les enfants auraient dénoncé leurs agresseurs après que des voisins eurent prévenu leurs parents des antécédents judiciaires de l'accusé. Une ordonnance de non-publication nous interdit de nommer les victimes.

COUPABLE EN 2017

En décembre 2017, Maxim Grondin a plaidé coupable à une accusation de possession de pornographie juvénile, par voie sommaire, au palais de justice de Saint-Jérôme. Il a écopé d'une peine de 90 jours de prison à purger de façon discontinue et d'une probation de 12 mois sans surveillance. À cette époque, il résidait rue Sainte-Catherine, dans le quartier Maisonneuve. Mais au moment de son arrestation le mois dernier, le couple habitait au centre-ville de Trois-Rivières.

Caroline Curadeau, une femme au foyer qui a des antécédents criminels en matière de fraude, s'est vu refuser sa mise en liberté le 25 septembre dernier afin d'assurer la protection du public et de ne pas miner la confiance du public envers l'administration de la justice. Son conjoint, Maxim Grondin, doit avoir son enquête le 30 octobre prochain, comme la Couronne s'oppose également à sa mise en liberté.

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) cherche d'autres victimes potentielles des accusés, puisqu'ils auraient pu faire d'autres victimes, selon les enquêteurs. Le SPVM invite toute personne qui aurait été victime ou qui connaît quelqu'un qui aurait pu être victime du couple à contacter le 911 ou à se rendre au poste de quartier.

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) cherche d'autres victimes potentielles des accusés, puisqu'ils auraient pu faire d'autres victimes, selon les enquêteurs.