Ce n’est pas à Ottawa, mais bien à Winnipeg, au Manitoba, que se donnent rendez-vous les organisateurs du successeur spirituel du « convoi de la liberté ».

Dans une vidéo en direct publiée dimanche sur Facebook, le groupe Canada Unity a annoncé son intention de manifester à Winnipeg du 17 au 21 février 2023.

L’un des organisateurs, surnommé « Bigbear » dans la vidéo, a affirmé que ce rendez-vous aura pour but de « trouver des solutions pour un monde meilleur pour tous les Canadiens ».

James Bauder, qui est cofondateur du groupe Canada Unity, a quant à lui souligné que l’idée de retourner manifester à Ottawa a été considérée, mais que les organisateurs de ce nouveau convoi voulaient offrir « un cadeau aux résidents d’Ottawa ».

« Nous vous avons entendus, résidents d’Ottawa, a-t-il dit lors de la diffusion en direct. Nous convergeons toujours vers Ottawa, mais cette fois, le convoi va passer par Ottawa et vous pourrez vous joindre à nous pour le voyage jusqu’à Winnipeg ! Ce sera vraiment excitant. »

Les organisateurs espèrent recréer l’engouement qu’avait suscité la première édition du « convoi de la liberté », en février dernier, lors duquel des milliers de manifestants ont bloqué les rues du centre-ville d’Ottawa, pendant des semaines, afin de s’opposer aux restrictions sanitaires — et de façon plus générale au gouvernement libéral.

Ces manifestations ont entraîné la fermeture de commerces et de rues dans le secteur, y compris une partie de la rue Wellington devant la colline du Parlement.

Afin d’éviter de revivre dans le même film, la police d’Ottawa avait déjà amorcé sa préparation en vue d’un éventuel retour des manifestants en 2023.

Dans une lettre envoyée la semaine dernière au maire et au président de la Commission de services policiers d’Ottawa, le chef de la police d’Ottawa, Eric Stubbs, a assuré que l’équipe de liaison du Service de police d’Ottawa discutait déjà avec les organisateurs de cette manifestation.

Ces derniers semblent plutôt avoir fait volte-face et décidé de se rendre à Winnipeg.

Toujours dans leur diffusion en direct, les organisateurs de ce « convoi 2.0 » ont mentionné avoir déjà eu des discussions avec d’autres groupes de pression à l’international, qui seraient très intéressés à participer d’une manière ou d’une autre à cette manifestation au Canada.