Le boxeur québécois Jean Pascal a été arrêté pour conduite avec facultés affaiblies tard dans la nuit de jeudi à vendredi, au centre-ville de Montréal, et accusé d’avoir refusé de souffler correctement dans l’appareil de détection des policiers.

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a confirmé l’arrestation d’un homme de 40 ans, qui a d’abord été intercepté par des patrouilleurs pour avoir effectué un virage à droite à un feu rouge, à l’angle des rues Sainte-Catherine et Metcalfe.

« À la suite de l’interception, les policiers ont détecté une odeur d’alcool provenant de la bouche de l’homme de 40 ans », rapporte le porte-parole du SPVM, Jean-Pierre Brabant. « Par la suite, les policiers lui ont demandé de fournir un échantillon d’haleine. Puis, ils l’ont accusé de refuser de fournir l’échantillon d’haleine. »

Le SPVM n’a pas confirmé que l’homme accusé était Jean Pascal.

Mais le boxeur lui-même a raconté avoir été arrêté dans un message sur Twitter, qui a ensuite été effacé.

« Vulgaire gars de gang de rue »

« L’agent […] ma arrêté sans me lire mes droits, ma menotté devant publique comme si jetais un vulgaire gars de gang de rue pour ensuite me relacher. J’ai 40 ans avec aucun antécédent criminel. Pourquoi toute cette force excessive », (sic) a écrit Jean Pascal sur Twitter.

Un peu plus tard, dans un autre message qui se trouve toujours sur le réseau social, le boxeur a écrit « justice pour les minorités visibles !!!! ».

Selon nos informations, l’évènement s’est produit peu avant 4 h, et Jean Pascal aurait tenté de faire valoir sa notoriété auprès des policiers.

Des sources affirment que Jean Pascal aurait invité les deux patrouilleurs qui l’ont intercepté à se battre. Il aurait soufflé à quelques reprises dans l’appareil visant à vérifier son taux d’alcoolémie et aurait lancé ses papiers au sol. Les policiers lui auraient exhibé un pistolet à impulsion électrique (Taser) pour qu’il se calme.

D’autres personnes se trouvaient également à bord de sa voiture, mais le véhicule a tout de même été remorqué.

Jean Pascal a été relâché avec promesse de comparaître à une date ultérieure.