Le piéton volontairement frappé par le conducteur d’une camionnette à Montréal-Nord aurait été en possession d’une arme à feu au moment où la dispute a dégénéré. Le jeune homme au volant du véhicule doit comparaître lundi en lien avec l’évènement survenu samedi soir.

Selon nos informations policières, le piéton blessé aurait été en possession d’une arme à feu.

Cette violente dispute, dont on ignore le motif, a éclaté samedi peu avant 22 h 40 à l’intersection de la rue Prieur Est et de l’avenue Lausanne, dans l’arrondissement de Montréal-Nord.

L’homme de 28 ans au volant d’une camionnette blanche faisait face au piéton, un homme de 43 ans. Ce dernier aurait sorti une arme à feu au cours de l’affrontement verbal. Le conducteur aurait alors foncé dans sa direction pour se défendre, selon nos sources.

« Lorsque les policiers arrivent sur les lieux, ils localisent la victime, un homme âgé de 43 ans. Il était conscient et blessé au haut du corps et transporté en centre hospitalier, mais il n’y a aucun danger pour sa vie », avait précisé l’agente Caroline Chèvrefils, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), au cours de la nuit.

Le conducteur qui l’a heurté n’a pas été blessé. Il était toujours sur les lieux de la collision à l’arrivée des policiers.

« Selon les premières informations, un conflit aurait dégénéré entre le conducteur et le piéton. Par la suite, le conducteur, à bord de sa camionnette, aurait happé de façon intentionnelle le piéton », a confirmé la porte-parole du SPVM.

La scène a été protégée pour les enquêteurs de la section des enquêtes collision du SPVM, qui tenteront de déterminer les circonstances exactes ayant mené à cette agression.

Le conducteur du véhicule a été arrêté, puis interrogé par les policiers.

Comme l’enquête du SPVM se poursuit, les relations médias ne peuvent confirmer les informations obtenues de source policière concernant la présence d’une arme à feu.

« On ignore si les deux individus se connaissaient ou ce qui a pu provoquer la dispute », a précisé dimanche l’agent Raphaël Bergeron, porte-parole du corps policier.

Avec Daniel Renaud, La Presse