Les démarches se poursuivaient en fin de soirée mardi afin de secourir les deux personnes coincées dans les débris provoqués par l’effondrement d’un échafaudage de plusieurs étages en début de nuit, mardi, à l’usine de la compagnie papetière Domtar de Windsor, en Estrie.

L’état de santé des deux travailleurs demeurait toujours inconnu, près de 24 heures après l’incident.

En fin de soirée, la Sûreté du Québec a déclaré que les équipes de secours tentaient toujours d’établir un contact avec les travailleurs.

Mardi après-midi, le directeur général de l’usine Domtar de Windsor, Sylvain Bricault avait précisé que les victimes avaient été localisées « de façon approximative » et que leurs familles avaient été contactées.

Un autre travailleur blessé a été conduit à l’hôpital, mais on ne craint pas pour sa vie, selon M. Bricault. Il a indiqué que les travailleurs blessés n’étaient pas des employés de l’usine, mais travaillaient plutôt pour des entrepreneurs qui réalisaient des travaux majeurs dans l’installation.

Toute la journée, des travaux préparatoires ont eu lieu pour s’assurer de la sécurité des intervenants qui auront à mener l’opération de sauvetage, a mentionné M. Bricault.

Il ne pouvait s’avancer sur la durée de l’intervention de sauvetage en raison de la complexité de la situation. Il a expliqué que l’accès à l’intérieur de l’équipement où est survenu l’effondrement est difficile, en raison notamment d’« une quantité importante de matériel ».

Le Service d’incendie de Sherbrooke, la Sûreté du Québec, la Régie intermunicipale de Windsor et la brigade d’urgence de l’usine ont été mobilisés. Des enquêteurs de la CNESST sont également sur le site afin de soutenir l’opération, mais également pour faire la lumière sur la cause de l’effondrement.

L’incident, survenu vers 1 h 35, dans la nuit de lundi à mardi, a eu lieu dans le secteur de la pulperie.

« Il y avait d’autres personnes qui étaient dans l’équipement et au pourtour de l’équipement. Donc les personnes ont pu sortir avec de l’assistance (et) ont été traitées par la suite pour des troubles psychologiques. Il y a aussi des travailleurs qui étaient dans les environs qui ont aussi été traités pour des troubles psychologiques », a mentionné le directeur général.

Il a affirmé que certains secteurs d’activités de l’usine n’ont pas encore repris depuis l’évènement.

Du soutien psychologique a été offert aux collègues et aux membres des familles des travailleurs.