Jeunesse au Soleil offre 5000 $ à quiconque fournira des informations permettant l’arrestation d’un homme qui a sauvagement agressé sexuellement deux employées d’une maison de transition dans l’Est de Montréal l’été dernier.

Le 31 juillet, peu après 22h, un homme cagoulé a fait irruption dans un centre résidentiel communautaire pour hommes de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve. La maison de transition héberge des détenus en libération conditionnelle ou des délinquants qui ont besoin d’un hébergement temporaire à leur sortie de prison.

Sous la menace d’une arme à feu, le suspect aurait agressé sexuellement deux femmes employées par la ressource communautaire.

«C’est une crime d’une rare violence, ce n’est pas quelque chose qu’on voit souvent à Montréal», a expliqué Manuel Couture, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Le suspect aurait ensuite aspergé les deux femmes de poivre de cayenne avant de prendre la fuite. Aucun autre occupant des lieux ne l’aurait vu faire.

L’homme à la peau blanche serait âgé de près de 40 ans, s’exprimerait en anglais et serait assez mince. Au moment du crime, il portait un chandail à manches courtes avec des lignes horizontales turquoise et des motifs dans le bas, un jean bleu délavé et des chaussures de sport en filet à cordons blancs.

Les enquêteurs de la section des agressions sexuelles du SPVM ont érigé aujourd’hui un poste de commandement près de l’avenue Souligny, à l’Est du tunnel Louis-Hippolyte La Fontaine, afin de solliciter l’aide des citoyens pour faire progresser l’enquête.

La Sûreté du Québec collabore avec la police de Montréal pour ce dossier, puisque l’agression sexuelle de deux victimes peut être considéré comme un «crime en série», pour lesquels le corps policier national québécois applique certains protocoles spéciaux.

Un «profileur» expert aide aussi les enquêteurs à tracer le profil du suspect, qui est au large depuis plus de neuf mois.

Les policiers invitent toute personne qui détiendrait des informations à signaler le 9-1-1 ou à appeler Info-Crime, où tout signalement peut être reçu de manière confidentielle.