(Sainte-Marthe-Sur-Le-Lac) L’homme ayant foncé avec son véhicule dans les locaux des services d’aide aux sinistrés mercredi à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, dans les Laurentides, fait face à trois chefs d’accusation et reste détenu pour le moment.

Jean-François Chénier a comparu et a été accusé jeudi au palais de justice de Saint-Jérôme, d’agression armée, de conduite dangereuse et de méfait.

Il restera détenu au moins jusqu’au 15 juillet, date à laquelle il doit se présenter à nouveau devant un juge.

Sa santé mentale doit être évaluée dans l’intervalle.

Selon un porte-parole de la Sûreté du Québec, le sergent Claude Denis, l’homme ne portait pas d’arme sur lui et l’accusation d’agression armée fait référence au véhicule impliqué.

Personne n’a été blessé lors de l’incident, qui serait survenu vers 16h30 mercredi.

L’homme, qui serait une victime des inondations du printemps à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, venait, peu auparavant, de se faire montrer la sortie des lieux par la police. Les employés de la Croix-Rouge avaient appelé la police parce que l’homme démontrait une «certaine agressivité», a indiqué le porte-parole de la Régie de Police du Lac des Deux-Montagnes, Christopher Harding.

Les policiers avaient été appelés à intervenir auprès de l’homme à l’intérieur des locaux prêtés au ministère de la Sécurité publique et à la Croix-Rouge.

Il y avait huit à dix employés et bénévoles des services d’aide à l’intérieur de l’édifice, a indiqué la Croix-Rouge. Les policiers étant intervenus quelques minutes plus tôt s’y trouvaient encore au moment où la voiture a foncé dans l’édifice.

L’homme avait été transporté dans un hôpital de Saint-Eustache par «mesure préventive et pour évaluer sa santé mentale», a-t-il affirmé.

Carl Boisvert, de la Croix-Rouge, a précisé que les activités dans les locaux sont suspendues jeudi et devraient reprendre vendredi.