La disparition de Josiane Arguin est désormais traitée comme un homicide.

Son conjoint Simon Brind'Amour a comparu cet après-midi au Palais de justice de Montréal. Il fait face à deux chefs d'accusation, soit d'avoir commis un meurtre au deuxième degré (non prémédité) et d'avoir commis un outrage, une indécence ou une indignité envers le cadavre ou les restes de la victime.

Apparaissant en visioconférence depuis le centre correctionnel où il est détenu, l'homme de 37 ans aux cheveux bouclés a suivi la courte procédure calmement, l'air grave et les mains croisées devant lui. Il sera de retour devant les tribunaux le 3 décembre prochain. Il restera détenu pendant toutes les procédures judiciaires. Son avocat, Me Tom Pentefountas, a indiqué qu'il était « beaucoup trop tôt » pour parler d'une requête remise en liberté en attendant son procès. Il n'a fourni que très peu de commentaires, si ce n'est que son client est toujours « sous le choc ».

Josiane Arguin, 34 ans, manque à l'appel depuis deux mois. Elle a quitté son domicile vers 8h le 1er septembre dernier et n'a jamais été revue. Au cours des derniers jours, les policiers ont passé au peigne fin sa résidence de l'avenue Anvers, dans le quartier Parc-Extension. Les autorités ont même creusé le sol derrière la maison.

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a toutefois quitté les lieux la nuit dernière, mais n'a pas voulu confirmer si le corps de Mme Arguin avait été trouvé, arguant ne pas vouloir « nuire à l'enquête ».

Selon le compte Facebook de Simon Brind'Amour, il était en couple avec sa conjointe depuis le mois d'août 2017. L'accusé, qui travaille dans le domaine de la construction, est père de trois enfants issus d'une autre relation et n'a pas d'antécédents judiciaires.

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Josiane Arguin