La Gendarmerie royale du Canada (GRC) dit avoir complété un examen approfondi des dossiers des filles et des femmes autochtones tuées ou disparues dans sa juridiction - soit plus de 400 cas au total - et poursuivra ses enquêtes dans les dossiers les plus importants.

Des notes internes récemment dévoilées révèlent que la police fédérale a examiné 327 dossiers d'homicides et 90 cas de personnes portées disparues - toutes des affaires concernant des femmes autochtones.

De plus, l'Association des femmes autochtones du Canada se dit prête à partager sa liste de femmes qui auraient pu connaître un sort funeste ou avoir simplement disparu - mais qui ne contient que des noms obtenus de sources publiques, comme les journaux.

L'association a indiqué qu'elle ne fournirait pas à la GRC les renseignements personnels qui auraient pu être fournis par les proches et les amis des disparues. Cette démarche ferait suite à un précédent transfert de noms à la GRC, qui concernait des dossiers où les informations faisaient cruellement défaut à la police.

Cela a poussé la police fédérale à demander à l'association de lui fournir les 582 noms contenus dans sa base de données.