Les personnes accusées dans le cadre de l'opération antimotards SharQc assurent leurs avocats qu'ils ne sont pas mêlés à l'agression violente dont le criminaliste Gilles Doré a été victime vendredi, à la veille de pourparlers avec les procureurs de la Couronne. L'état de santé de l'homme, qui avait dû être plongé dans un coma artificiel, s'est suffisamment amélioré pour qu'il rencontre les policiers samedi soir.

Vendredi vers 19h, le criminaliste qui défend trois des accusés dans le cadre de l'opération SharQc a été battu devant sa résidence d'Outremont. Une source a indiqué à La Presse que plusieurs personnes incarcérées dans le cadre de cette vaste enquête policière ont parlé à leurs avocats et se sont dites stupéfaites de l'agression.

Les avocats de la défense ne savent toujours pas s'ils participeront à une «rencontre exploratoire» prévue ce matin avec les procureurs de la Couronne. Une source a assuré qu'il n'y avait aucun lien entre l'agression et ces pourparlers.

Pour l'instant, aucun suspect n'a été arrêté en lien avec l'agression du criminaliste, selon Raphaël Bergeron, porte-parole du SPVM.

Gilles Doré est le deuxième avocat des accusés du projet SharQc à être agressé en moins d'un an. En décembre 2010, l'avocat Joseph La Leggia avait été battu de façon similaire devant sa résidence.

Avec Vincent Larouche