Le pédophile Roland Langevin, qui a déjà été déclaré «délinquant à contrôler», aurait récidivé une fois terminée sa période de surveillance stricte.

Depuis juillet, c'est le deuxième agresseur d'enfants à être épinglé par le Service de police de la Ville de Montréal alors qu'un tribunal lui avait imposé l'étiquette de «délinquant à contrôler» quelques années plus tôt.

Les «délinquants à contrôler» ne sont pas assez menaçants pour être des délinquants dangereux, mais à trop haut risque pour être libérés au bout de leur peine. On leur impose donc des conditions sévères, parfois pour les 10 années qui suivent la fin de leur peine.

Langevin, 62 ans, est accusé d'avoir fait des attouchements à deux fillettes de 7 et 10 ans entre les 8 et 12 septembre derniers, selon la dénonciation judiciaire.

Ce résidant du quartier Côte-des-Neiges a été arrêté vendredi au terme d'une enquête, a confirmé la chargée de communication du SPVM, Geneviève Dubé. Langevin a renoncé à son enquête sous cautionnement, hier. Il doit revenir en cour le 7 novembre pour la suite du processus judiciaire.

Le pédophile a purgé une première peine fédérale de deux ans au début des années 80 pour avoir agressé une fillette. En 1993, il a récidivé. Il a alors écopé de sept ans de prison. Puis, en 2000, il a encore une fois récidivé.