Alors que le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) annonçait mardi soir une centaine d'arrestations à la suite de la manifestation contre la brutalité policière, c'est plutôt le double qui a été effectué.

Selon un bilan provisoire du SPVM dévoilé peu après minuit dans la nuit de mardi à mercredi, 258 personnes ont été arrêtées: 239 en vertu du code de sécurité routière, 13 en vertu de règlements municipaux et 6 en vertu du code criminel.

Un citoyen a été légèrement blessé au visage.

L'année précédente, 83 manifestants avaient terminé la soirée au poste de police. Le porte-parole du SPVM avait précisé mardi qu'il y a eu en 2011 moins d'arrestations en vertu du code criminel et davantage liées à des infractions aux règlements municipaux.

La porte-parole du Collectif opposé à la brutalité policière (COBP), Sophie Sénécal, avait aussitôt dénoncé mardi l'attitude des forces de l'ordre et assurait qu'un plainte serait déposée en déontologie policière.

Selon elle, les policiers se sont empressés de mettre la main au collet d'organisateurs de la manifestation simplement parce qu'il brandissaient des pancartes.

M. Lafrenière avait toutefois assuré que les policiers étaient intervenus dès que l'événement a tourné au vinaigre, soit lorsque des actes criminels ont été commis. Il avait notamment cité des vitrines saccagées, des véhicules endommagés et un citoyen pris à partie.

Le SPVM avait signalé la présence d'une trentaine de manifestants vêtus de noir et cagoulés. Quelques personnes auraient également été aperçues munies de pistolets à air comprimé.