Des gangs de rue qui ciblent les bons Samaritains. Une nouvelle drogue, le Strawberry Quick, qui fait des ravages dans les cours d'école. Les techniciens de Bell Canada qui rentrent dans votre téléphone et s'emparent de votre ligne. Montréal, ville ouverte? Légendes urbaines que tout cela, démenties par la Sûreté du Québec.

La SQ a mis sur son site internet toute une série de rumeurs qui lui sont faussement attribuées et qui circulent allègrement dans l'internet.

Parmi celles-là, celle voulant que des gangs de rues laissent traîner des sièges d'auto contenant des poupées au bord des routes, pour que des femmes s'arrêtent et soient ensuite attaquées. Pas vrai.

Fausse, aussi, la rumeur voulant qu'il suffit de composer son numéro d'identification personnelle (NIP) à l'envers pour alerter automatiquement les policiers du fait que vous êtes en train d'être agressé. Ça ne marche pas.

Il n'y a pas non plus de méchants qui se promènent dans les cours d'école et qui distribuent du Strawberry Quick aux enfants en leur faisant croire qu'il s'agit de friandises.

Inutile aussi d'avoir un petit frisson quand quelqu'un vous tend une carte professionnelle parce que, rassurez-vous, il n'y a pas de dangereuse drogue Burundanga dessus.

Non, il n'y a pas de technicien de Bell qui risque de vous téléphoner et de vous demander de composer #90 pour mieux accéder à votre téléphone.

Et si vous composez #77 sur un cellulaire, aucun répartiteur ne vous répondra pour vous confirmer que la voiture fantôme de police qui vous suit en est vraiment une.

Si un policier vous colle une contravention et que vous payez plus que la somme réclamée, votre dossier ne sera pas «bloqué» pour autant. Vos points d'inaptitude seront tout de même ajoutés à votre dossier.

La Sûreté du Québec mettra à jour régulièrement sur son site internet les légendes urbaines qui lui sont attribuées.