Des comptes Twitter fantaisistes, des pronostics sur le prénom et le sexe du bébé, des simulations sur ordinateur aussi cocasses que ludiques du visage du futur héritier du trône d'Angleterre: le «buzz» est à son comble et les paris vont bon train depuis l'annonce de la grossesse de Kate.

À l'image de la frénésie qui s'est emparée de la Toile, le «foetus royal» a déjà plusieurs faux comptes Twitter que des internautes se sont empressés de créer.

«Je vis dans une princesse», explique @RoyalFetus, dont le profil affiche une photo de l'échographie d'un bébé dont le petit crâne est surmonté d'une couronne, sur fond de drapeau britannique.

«Je n'ai peut-être pas encore d'os, mais je suis déjà bien plus important que quiconque qui lit ceci», prévient l'auteur de ce compte Twitter loufoque.

Même ton absurde sur @RoyalFoetus. «Ma cuillère est pour l'instant ombilicale. L'argent m'attend à la sortie».

«Les paparazzis ne peuvent pas m'atteindre», se réjouit encore le foetus, qui s'adresse déjà, à seulement quelques semaines de conception, au président américain: «Cher @BarackObama, quelqu'un a un super projet de croissance pour les neuf prochains mois. Prends contact avec moi».

Le futur bébé ne fait pas que parler sur internet, il a déjà un visage, grâce à des simulations faites sur ordinateur.

Aura-t-il les grandes oreilles de son grand-père, le prince Charles? Oui, si l'on en croit les visages simulés par une entreprise britannique informatique.

Il aura avant tout les yeux bleus de son père, le prince William, rétorque un artiste américain, photos à l'appui.

Plus ludique, le site satirique The Poke propose aux internautes de confectionner le visage du futur bébé royal en choisissant entre les yeux, le nez et la bouche actuels de ses parents, mais aussi des princes Charles et Harry. Résultat: le poupon, au crâne surmonté d'une houppette, alterne des visages tout aussi grotesques qu'hilarants.

Sur un autre ton, le Daily Telegraph, quotidien royaliste, s'interroge sur une possible grossesse multiple. «Kate attendrait-elle des jumeaux?», titre le journal, qui donne la parole à un médecin.

Les femmes qui, comme Kate, souffrent d'«hyperémèse gravidique», une forme sévère de nausées et de vomissements, sont «deux à trois fois plus susceptibles de donner naissance à des jumeaux», explique Tim Draycott en une du journal.

Un scénario qui donnait lieu aux suppositions les plus folles sur la Toile. «Cauchemar constitutionnel. Si ce sont des jumeaux et qu'ils naissent au même moment par césarienne, qui sera le monarque?», se demande @JteaV.

Les paris allaient aussi bon train sur le sexe, le poids, la couleur des cheveux, la date de naissance, et bien sûr le prénom du futur héritier.

Les preneurs de paris tablaient avant tout sur un prénom choisi dans la famille des futurs parents. Diana, du nom de la mère du prince William, ou Elizabeth tenaient la corde chez les filles. Chez les garçons, George et Charles, mais aussi John, semblaient l'emporter.

Des internautes proposaient cependant des prénoms plus populaires, comme Kevin, tandis qu'un autre suggérait «Austerity» pour refléter la morosité économique ambiante.