Après la poupée vaudou à l'effigie de Nicolas Sarkozy, dont le chef de l'État réclame le retrait devant la justice, une autre maison d'édition, Pascal Petiot Editions, va publier un «cahier de jeux de Nicolas et Carla» pour «s'amuser des péripéties du couple présidentiel».

Ce livret souple de 48 pages (en librairie à partir du 6 novembre), contient des «jeux drôles et ludiques», arrosés d'un humour présenté comme «caustique» par l'éditeur, qui en a distribué des exemplaires lundi à la presse.

Certains jeux (sudokus, rébus...) ne reculent pas devant le registre leste. D'autres font référence à Cécilia, ex-épouse du président de la République.

M. Sarkozy a demandé le retrait devant la justice d'une poupée vaudou commercialisée par la société Tear Prod, qui sera fixée sur le sort de ce produit mercredi.

Le manuel vaudou «Nicolas Sarkozy», commercialisé par la maison d'édition K&B qui a été assignée en justice par le président de la République, figurait vendredi en tête des ventes de livres sur le site de ventes en ligne amazon.fr, selon le classement publié par ce site.

Le manuel vaudou «Ségolène Royal» figurait pour sa part en sixième position dans ce classement.

Le manuel vaudou «Nicolas Sarkozy», en vente depuis le 9 octobre, est un livre-objet à vocation humoristique présenté dans un coffret contenant une poupée, un lot de 12 aiguilles, ainsi qu'un ouvrage de 56 pages.

Outre une biographie humoristique de M. Sarkozy, le manuel propose «un grand nombre de sortilèges magiques» et invite le lecteur à planter des aiguilles sur la poupée à son effigie pour «conjurer le mauvais oeil».

Au coffret bleu Nicolas Sarkozy, tiré à 20 000 exemplaires, répond un coffret rouge Ségolène Royal, tiré à 12 000 exemplaires.

Le chef de l'État a assigné ce vendredi en justice la maison d'édition K&B afin qu'elle retire ces poupées de la vente.

Le 16 octobre, l'avocat de M. Sarkozy, Me Thierry Herzog, avait adressé un courrier aux éditions K&B réclamant le retrait de ces poupées de la vente.

N'ayant pas obtenu gain de cause, le chef de l'État a décidé d'assigner les éditions K&B en justice pour «violation du droit à l'image» et de demander «la cessation de la diffusion de la poupée», sous astreinte de 1000 euros par infraction.

La maison d'édition a jugé le retrait de la vente exigé par M. Sarkozy «totalement disproportionné compte tenu de l'aspect ludique et humoristique du manuel».