Valérie Plante s’est plainte mercredi d’être « acculée au pied du mur » par François Legault et CDPQ Infra, qui lui demandent une profession de foi en faveur du REM de l’Est sans céder à ses demandes.

Elle a fait cette déclaration sur les ondes Radio-Canada.

La filiale de la Caisse de dépôt a affirmé publiquement qu’elle comptait abandonner le projet en l’absence d’un appui clair de l’hôtel de ville de Montréal, alors que les critiques s’accumulent contre son projet.

Mme Plante a répliqué en appuyant fermement l’idée générale d’un « transport collectif structurant dans l’Est de Montréal », au comité exécutif de mercredi matin. « C’est absolument essentiel et important. […] C’est un outil de développement absolument incomparable. »

Mais CDPQ Infra refuse de lui donner une voix au chapitre et le gouvernement du Québec ne lui garantit pas d’investissement pour l’aménagement des abords du REM. Deux « conditions gagnantes » identifiées par Valérie Plante depuis plusieurs mois.

« C’est un projet d’intégration urbain grâce à du transport collectif et ça doit se réfléchir ensemble, ça doit se faire en même temps. On ne peut pas passer un train et après ça se dire qu’on fera les rues et les intersections », a-t-elle illustré. « Alors on veut être à la table de discussion. […] J’espère ardemment que CDPQ va accepter. »