La candidate à la mairie de Montréal, Valérie Plante, se lance dans le dernier droit de la campagne électorale en misant sur la transparence. À sa sortie d'une rencontre avec l'équipe éditoriale du quotidien The Montreal Gazette, ce midi, la cheffe de Projet Montréal a réitéré son intention de tenir un «agenda public» de ses activités si elle est élue à la tête de la Ville de Montréal.

«Nous tenons aussi à dire aux citoyens montréalais que le registre des visiteurs sera rétabli. En clair, cela signifie que toute personne qui viendra à l'hôtel de ville pour rencontrer la mairesse devra s'inscrire en bonne et due forme. C'est une façon de se protéger de toute apparence de conflits d'intérêts, ou de toute possible collusion avec le milieu des lobbyistes.» 

Valérie Plante a profité du point de presse pour commenter les résultats du sondage CROP-Radio-Canada, dévoilé ce matin, qui la place légèrement devant Denis Coderre dans la course. 

«Je ne prends jamais rien pour acquis, a-t-elle précisé. Il reste six jours avant les élections. Ce sont des jours pour réitérer aux gens qui croient en nos idées d'aller voter. C'est une bonne nouvelle, ça confirme que les gens connectent avec les idées que nous véhiculons depuis six mois. Mais on ne baisse pas les bras, on travaille. Mais c'est dans les urnes qu'on va savoir l'engouement pour Projet Montréal.»

À ses détracteurs au sujet du prolongement du métro avec la «ligne rose», elle a répété qu'il y a une «opportunité à saisir» avec les milliards prévus en infrastructures par le fédéral et le Fonds vert du Gouvernement du Québec. «Il y a une fenêtre d'opportunités à saisir. Dans cinq ou dix ans, il sera trop tard», a-t-elle dit.

La candidate à la mairie doit prendre la parole devant la Chambre de commerce de l'Est de Montréal, en fin de journée, lors d'un 5 à 7.