Quatre jours après que le gouvernement Trudeau ait présenté son Plan de réduction des émissions pour 2030, quelques centaines de d’élèves d’écoles secondaires et d’étudiants de cégeps et d’universités ont manifesté à Montréal vendredi pour réclamer une réduction beaucoup plus marquée des émissions de gaz à effets de serre (GES).

La marche organisée par des militants de plusieurs associations d’universités et de cégeps était prévue comme un aller simple entre la Place Émilie-Gamelin, à côté de la station de métro Berri-UQAM, et la Place du Canada, au centre-ville, mais elle a plutôt fait une boucle.

Les participants ont quitté la Place Émilie-Gamelin un peu après 13 h 30 et marché d’un pas vif en direction centre-ville, sous un ciel gris et quelques gouttes de pluie. En moins d’une heure, ils étaient rendus à la hauteur de la Place du Canada, où ils n’ont fait qu’un bref arrêt. Après un détour par la rue Sainte-Catherine, le temps de scander « Le capital détruit la Terre » entre une façade de banque et des vitrines de magasins de vêtements et de chaussures, ils sont redescendus sur le boulevard René-Lévesque, sans toutefois s’arrêter à la Place du Canada.

PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

Les participants ont quitté la Place Émilie-Gamelin un peu après 13 h 30. En moins d’une heure, ils étaient rendus à la hauteur de la Place du Canada, où ils n’ont fait qu’un bref arrêt.

« Le cortège de tête en a fait à sa tête, en fait. Les gens étaient chauds pour continuer à marcher, donc à partir de là, on a improvisé », a résumé Quentin Baudens, de l’Association facultaire étudiante de science politique et droit de l’UQAM (AFESPED), au téléphone après la marche.

Les manifestants sont repartis en direction de la Place Émilie-Gamelin, où ils se sont dispersés vers 15 h 30. « Ça augure bien pour les prochaines actions », s’est réjoui M. Baudens.