Les candidats aux élections municipales de dimanche, au Québec, effectuent un dernier blitz de campagne ce week-end.

L'un de leurs objectifs est d'inciter les électeurs à aller voter. Mais, dans l'ensemble, ils se disent confiants, se basant sur le taux de participation au scrutin par anticipation qui a été supérieur à celui de 2009.

Dans l'ensemble des quelque 1100 municipalités du Québec, la participation électorale moyenne aux dernières élections municipales, en 2009, a été d'environ 45 %.

Quant à la présente campagne, à Montréal les candidats à la mairie profitent de cette dernière fin de semaine de campagne pour «faire du terrain» et rencontrer le plus d'électeurs possible. Douze candidats sont en lice pour diriger la métropole, dont Marcel Côté, Denis Coderre, Mélanie Joly et Richard Bergeron.

À Québec, le maire sortant Régis Labeaume fait face à quatre adversaires dont David Lemelin.

Il n'y a pas que ces aspirants maires qui redoublent d'ardeur pour inciter les citoyens à se rendre aux urnes.

Les dirigeants de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) mettent aussi l'épaule à la roue.

Sans grande surprise, leurs efforts de persuasion visent spécifiquement les jeunes électeurs.

Le vice-président exécutif de la FEUQ, Tierry Morel-Laforce, soutient qu'il faut «maximiser leur participation car c'est une tranche de la population qui est... souvent délaissée par les politiciens qui s'imaginent que parce qu'ils ne vont pas voter, on ne doit pas les prendre en considération».

Pour M. Morel-Laforce, il importe de renverser la vapeur et pour y arriver, «les jeunes doivent s'approprier les instances démocratiques et la première étape, c'est bien entendu d'aller voter aux élections municipales».