(Montréal) Le comité de négociations de la FIQ vient de commencer une série de discussions avec ses syndicats locaux pour savoir ce qui a été exprimé lors des assemblées générales, ce qui a cloché avec l’entente de principe qui a été rejetée par les membres.

Ces échanges, qui ont commencé au milieu de cette semaine, continueront jusqu’à mardi prochain avec les représentantes des syndicats locaux, a fait savoir la Fédération interprofessionnelle de la santé.

Et le 29 avril, le conseil fédéral extraordinaire de la FIQ se réunira pour faire le point. Il décidera alors de la suite des choses, à savoir sur quelle base et comment l’organisation syndicale va relancer sa négociation avec le gouvernement du Québec.

La FIQ avait conclu une entente de principe avec Québec pour renouveler ses conventions collectives, échues depuis le 31 mars 2023, mais les membres l’ont rejetée à 61 %.

La question des déplacements d’infirmières d’unité de soins, voire d’établissement de santé, est au cœur du litige qui persiste. Québec dit avoir besoin de plus de « flexibilité » de la part des infirmières pour combler les besoins là où ils se présentent. Or, les infirmières soutiennent que les déplacer ainsi revient à les traiter comme des pions interchangeables, sans tenir compte de leur expérience.

La FIQ représente 80 000 infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques dans l’ensemble des établissements de santé du Québec.