(Ottawa) Le grand patron de la GRC affirme que la police fédérale n’a ouvert aucune enquête criminelle liée à l’ingérence étrangère pendant les deux dernières campagnes électorales, en 2019 et 2021.

Le commissaire de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), Mike Duheme, assure également qu’aucun des partenaires de la police fédérale ne lui a transmis des renseignements qui auraient justifié l’ouverture de telles enquêtes criminelles.

Par contre, la GRC a ouvert des enquêtes après les élections générales de 2021, dont une à la suite des allégations du député conservateur Michael Chong selon lesquelles il était la cible d’ingérence étrangère.

M. Duheme a fait ces précisions lors d’une entrevue accordée en février dernier à des membres de la commission d’enquête fédérale sur l’ingérence étrangère dans les processus électoraux et les institutions démocratiques fédéraux.

Un résumé de cette entrevue a été déposé jeudi aux audiences publiques de la commission.

L’enquête fédérale, présidée par la juge Marie-Josée Hogue, de la Cour d’appel du Québec, vise notamment à identifier de possibles ingérences étrangères de la Chine, de l’Inde, de la Russie ou d’autres pays lors des deux dernières élections générales fédérales.