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L’arc-en-ciel qui dérange

Avant le début de la Coupe du monde de soccer, plusieurs équipes avaient décidé de porter pendant les matchs un brassard multicolore nommé « One Love ». C’était un petit bout de tissu avec un cœur rempli de six bandes colorées. Il était censé symboliser l’inclusion et la diversité et surtout marquer le soutien de celui qui le porte à la communauté LGBTQ+. Cependant, tout ne s’est pas passé comme prévu…

Qatar et homosexualité, ça fait deux…

Au Qatar, le pays qui organise la Coupe du monde cette année, l’homosexualité est illégale. Douze jours avant le début des matchs, un ambassadeur qatari de la Coupe du monde a même qualifié l’homosexualité de « dommage mental ».

Porter ce genre d’insigne aurait donc été vu comme une critique du pays hôte et comme un acte politique.

C’est pourquoi la FIFA (fédération qui organise la Coupe du monde) a décidé de bannir ces brassards, pour les remplacer par des brassards officiels mis à la disposition des 32 équipes en compétition. Ceux-ci portent des messages « positifs » comme « Sauvez la planète », « L’éducation pour tous » ou encore « Non aux discriminations ». Tu peux en voir un exemple sur la photo ci-dessous.

PHOTO PAUL ELLIS, AGENCE FRANCE-PRESSE

Le capitaine anglais Harry Kane

La FIFA prête à punir

Des amendes étaient prévues pour les équipes qui refuseraient de se débarrasser des tissus multicolores. Sept équipes ont quand même décidé de les porter. La FIFA a donc décidé d’agir plus sévèrement. Elle a prévenu que si les capitaines entraient sur le terrain avec ce brassard, ils auraient un carton jaune.

« En tant que fédérations nationales, nous ne pouvons pas demander à nos joueurs de risquer des sanctions sportives, y compris des cartons jaunes », ont écrit les fédérations des sept nations dans un communiqué commun, annonçant qu’elles renonçaient au brassard. Il s’agit de l’Allemagne, de l’Angleterre, de la Belgique, du Danemark, de l’Écosse, des Pays-Bas et de la Suisse.

Toute cette histoire contribue à renforcer les tensions entre la FIFA et les différents pays membres. On verra bien ce qui en ressortira !

Un camion électrique qui fait du bien à notre planète

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

L’écocentre de la région de Joliette prête gratuitement aux citoyens une camionnette électrique pour leur permettre d’apporter leurs gros déchets.

Ton module de jeux extérieur est rouillé et ne te sert plus ? Tes parents ne savent pas comment s’en débarrasser ? C’est vrai que c’est un peu gros pour entrer dans une auto ! Comment faire alors pour qu’il se retrouve dans un endroit qui le recyclera ?

Marianne DubéJournaliste stagiaire, Les as de l’info

La région de Joliette a trouvé une solution ingénieuse pour éviter que les gros déchets dont les citoyens veulent se débarrasser finissent au dépotoir. La municipalité leur prête une camionnette électrique. Ils peuvent ainsi apporter leurs déchets à l’écocentre, sans polluer !

L’écocentre de la région de Joliette recycle 65 % des quelque 3000 tonnes de déchets qu’il reçoit chaque année. Ce qui s’est ajouté cet automne, c’est une solution de transport différente : une camionnette électrique que l’écocentre prête gratuitement aux citoyens de la région de Joliette qui veulent apporter leurs encombrants. C’est une première au Québec ! Après une vingtaine de journées de service, le véhicule avait déjà été emprunté par une trentaine de personnes.

En général, quelqu’un qui veut se débarrasser d’un gros sofa, par exemple, doit attendre que les camions de poubelles viennent le chercher — et il finit au dépotoir.

Envoyer des éboueurs ramasser des choses devant la résidence d’un citoyen, ça coûte une fortune et ça prend deux ou trois employés. Sans parler de la consommation d’essence du camion : jusqu’à 125 litres aux 100 kilomètres, alors qu’une voiture moyenne consomme autour de 10 litres aux 100 kilomètres parcourus.

Cette initiative réduit donc les émissions de gaz à effet de serre et, en même temps, fait connaître les véhicules électriques aux citoyens.

Un exemple pour les autres !

Près d’une quinzaine de localités aimeraient peut-être faire la même chose dans leur ville.

La région de Joliette développe d’ailleurs de nouveaux moyens de recycler les matières reçues à l’écocentre. Par exemple, des branches de cèdre sont envoyées à un fabricant d’huiles essentielles, et des objets encore en bon état sont réparés ! Tabourets, chaises, ventilateurs, trépieds et autres petits meubles et accessoires sont désormais offerts gratuitement à ceux qui viennent porter des matières, pour les récompenser de leur geste !

D’après un texte d’Ariane Krol, La Presse

Petit portrait de l’artiste Banksy

PHOTO GLEB GARANICH, REUTERS

Une gymnaste peinte sur un bâtiment détruit en Ukraine, une œuvre récente de Banksy

Es-tu un passionné ou une passionnée d’art ? Aujourd’hui, je t’invite à découvrir un artiste très talentueux qui se nomme Banksy.

Banksy est un artiste qui fait des œuvres dans les rues. Une de ses forces, c’est qu’il pose un regard nouveau sur des situations difficiles. Il aide les spectateurs à voir le positif ou à critiquer certains évènements. C’est un artiste très engagé.

Une des dernières œuvres de Banksy en est un bon exemple. Sur un bâtiment détruit en Ukraine, il a peint une gymnaste, ce qui représente un message d’espoir pour les Ukrainiens. On t’explique !

Qui est Banksy ?

Tout d’abord, il faut comprendre que Banksy est un artiste anonyme et cela est très intrigant pour le public. On ne connaît pas sa vraie identité, seulement son nom d’artiste. Ce que nous savons aussi, c’est qu’il est un artiste de rue venant d’Angleterre, en Europe.

L’artiste crée des œuvres avec des messages politiques depuis les années 1990. Il peint surtout avec de la peinture en canette et des pochoirs.

Banksy possède un compte Instagram suivi par plus de 11 millions de personnes. Sur ce compte, il affiche ses différentes œuvres. Ce qui est intrigant, c’est qu’il ne signe pas ses œuvres, il faut donc attendre qu’il les publie sur Instagram pour savoir que c’est lui qui les a créées.

Un symbole de résistance

L’œuvre qu’il a créée en Ukraine a été faite sur le mur d’un bâtiment démoli par des bombardements dans un village appelé Borodianka. Cette gymnaste qui se tient en équilibre sur les bouts de structures est un symbole de la résistance ukrainienne, comme une gymnaste résiste à la gravité pour rester en équilibre.

  • Un enfant qui fait une prise de judo à un homme.

    PHOTOS GLEB GARANICH, REUTERS

    Un enfant qui fait une prise de judo à un homme.

  • Une femme qui danse au-dessus d’un gros trou

    PHOTO GLEB GARANICH, REUTERS

    Une femme qui danse au-dessus d’un gros trou

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Banksy a aussi créé d’autres œuvres en Ukraine récemment. L’une d’elles représente une femme qui danse au-dessus d’un gros trou sur un bâtiment. L’autre représente un enfant qui fait une prise de judo à un homme. Il faut savoir que le judo est l’un des sports préférés du président russe Vladimir Poutine…

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