L'avocat chargé d'une action collective impliquant la Gendarmerie royale du Canada a déclaré que le service représentait un environnement toxique pour les femmes, et ce, depuis de nombreuses années.

David Klein affirme que des centaines de femmes qui allèguent avoir été victimes de discrimination et de harcèlement alors qu'elles travaillaient au sein de la GRC doivent faire entendre leur cas collectivement pour révéler l'ensemble du problème.

M. Klein a fait cette déclaration lors d'une audience visant à déterminer si les plaintes de 362 gendarmes féminines à travers le pays pouvaient faire l'objet d'une action collective.

L'audience s'amorce trois ans après que l'ancienne gendarme de Nanaimo, Janet Merlo, eut révélé la discrimination à laquelle elle a dû faire face au cours de sa carrière, incluant des commentaires disgracieux et des gestes provenant de ses collègues masculins.

M. Klein affirme qu'il présentera une preuve importante provenant de l'affidavit de Merlo et d'un expert qu'il décrit comme un spécialiste de premier plan concernant les questions de harcèlement et de discrimination liées au sexe.

L'audience devrait durer cinq jours à la Cour suprême de la Colombie-Britannique.