Le gouvernement britannique a annoncé jeudi les sites d'implantation des quatre premières «éco-villes» qui devraient accueillir près de 30 000 habitants d'ici cinq ans dans des logements à faibles émissions de CO2 et à loyer abordables.  

«Le concept révolutionnaire de l'éco-ville est une opportunité unique pour nous de faire face à deux priorités urgentes alors que nous embarquons (sur le projet) Construire l'avenir du Royaume-Uni», a déclaré le Premier ministre Gordon Brown dans un communiqué. La construction d'«éco-villes» -10 sont envisagées d'ici 2020 en Angleterre- était sa première promesse dans sa campagne au sein du parti travailliste pour succéder en juin 2007 au Premier ministre Tony Blair.

 

Ces éco-villes vont «aider à soulager la pénurie de logements à prix abordable disponibles à la location et à la vente et à minimiser les effets du réchauffement climatique sur une large échelle», a relevé M. Brown.

 

Les quatre sites retenus sont en Angleterre: Whitehill-Bordon, St Austell, Rackheath et North-West Bicester. Après le feu vert gouvernemental, les projets vont devoir franchir le parcours traditionnel des consultations publiques et des permis de construire.

 

«Les premières éco-villes vont devenir une réalité pour jusqu'à 30 000 personnes dans cinq ans», a précisé John Healy, secrétaire d'État au logement, précisant qu'une deuxième phase de sélection serait lancée pour désigner six sites supplémentaires.

 

Ces villes, qui «ne seront pas des lotissements isolés dans la campagne», seront construites avec de stricts standards de développement durable (production d'énergie avec des sources renouvelables, transports publics à moins de dix minutes de marche, espaces verts recouvrant jusqu'à 40% du site).

 

Les bâtiments publics -écoles, commerces, restaurants, etc- seront neutres en émission de C02, a précisé le ministère.