À quelques jours de leurs premières épreuves aux Jeux olympiques de Vancouver, les patineurs de vitesse courte piste canadiens ont tenu une séance d'entraînement intensive, mercredi midi, au Pacific Coliseum.

L'objectif était de tester leurs limites sur la patinoire olympique.

«L'entraînement a été difficile, a reconnu François-Louis Tremblay, le triple médaillé olympique originaire d'Alma. Nous avons testé nos limites à Calgary la semaine dernière mais la glace là-bas est irréelle tellement elle est rapide. Nous ne pouvions pas nous baser là-dessus. Maintenant que nous sommes ici, on a vraiment une meilleure idée de ce que ce sera aux Jeux.»

Les compétitions en patinage de vitesse courte piste se mettent en branle dès samedi avec trois épreuves au programme, dont la finale au 1500 mètres messieurs.

Charles Hamelin, de Sainte-Julie, figure parmi les favoris sur cette distance et il a bien l'intention de ne pas répéter ses erreurs du passé.

«J'aborde la compétition avec calme. Je dois me montrer patient et être opportuniste pour obtenir le meilleur résultat», a expliqué Hamelin, qui a parfois été disqualifié prématurément en compétition en raison de son impétuosité.

Hamelin devra se méfier des Coréens sur cette distance. Lee Jung-Su a terminé au premier rang du classement de la Coupe du monde cette saison, devant Hamelin et un autre Coréen, Sung Si-Bak.

«Apolo (Anton Ohno, l'Américain) peut aussi bien faire au 1500 m, a-t-il noté. Quand c'est important, il est toujours là pour faire de bons résultats. Et il ne faut jamais tenir les Chinois pour battus.»

Guillaume Bastille, de Rivière-du-Loup, et Olivier Jean, de Lachenaie, seront également du 1500 m. Deux autres épreuves sont prévues lors de la première soirée de patinage de vitesse courte piste, les préliminaires du 500 mètres et du relais chez les dames.

Même si Hamelin sera le patineur le plus occupé de l'équipe canadienne puisqu'il prendra part aux trois épreuves individuelles en plus du relais et qu'il dispute une finale dès le premier jour de compétitions des Jeux, il ne veut pas manquer la cérémonie d'ouverture pour rien au monde.

«La cérémonie d'ouverture, c'est incroyable. Je me souviens à Turin quand je suis entré dans le stade. Tout le monde applaudit et nous prend en photo. Nous, on leur envoie la main. Quand les Italiens sont entrées, c'était fou l'ambiance.

«Je ne peux même pas imaginer comment ça va être au Canada. Je veux vivre cette ambiance, avoir l'adrénaline que ça procure pour me mettre dedans pour le lendemain.»