Sur papier, le secteur offensif des Whitecaps de Vancouver a fière allure. Avec l'ajout du Français Sébastien Le Toux, les difficultés à faire trembler les filets adverses ne devraient plus être qu'un mauvais souvenir.

Les 35 petits buts inscrits en 2011 devraient ainsi s'effacer devant une intéressante profondeur. Éric Hassli et Camilo ont inscrit plus de 10 buts l'an dernier alors que Davide Chiumiento est l'un des passeurs décisifs les plus prolifiques de la MLS. Atiba Harris est rétabli de ses pépins à un genou tandis que la recrue Darren Mattocks pourrait faire des ravages en fin de match.

Finalement, Le Toux a été acquis par les Whitecaps, le mois dernier, avec une feuille de route qui comprend 25 buts lors des deux dernières saisons à Philadelphie.

«Tout le monde sait que chacun peut apporter une pierre à l'édifice. Ce n'est pas un seul ou deux éléments, mais nous sommes au moins neuf joueurs à pouvoir marquer des buts. C'est bien d'avoir toutes ces options», a-t-il expliqué, hier.

Son passage de la ville de l'amour fraternel à la Colombie-Britannique ne s'est pas fait sans controverse. Alors qu'il souhaitait prolonger son contrat, l'Union lui a plutôt demandé de faire un essai à Bolton, en Premier League.

À son retour en Pennsylvanie, il a alors appris que son avenir allait s'écrire sur la côte ouest canadienne. Malgré une légitime déception envers son ancien entraîneur, Peter Nowak, il est aujourd'hui satisfait de découvrir un nouvel environnement moins rigide. Martin Rennie, nommé à la barre des Caps l'automne dernier, en est le principal responsable.

«Il est beaucoup plus ouvert avec une philosophie totalement différente dans l'approche des matchs et dans sa communication. Je préfère ce style, même si j'ai pu en apprendre un nouveau à Philadelphie», a concédé Le Toux.

Plus de libertés

Sur le terrain aussi, les directives sont plus souples. Derrière l'unique attaquant de pointe, Le Toux peut désormais laisser libre cours à son imagination.

«Ce que je préfère, c'est d'être libre et de ne pas rester dans un coin sans pouvoir bouger. Je ne veux pas me contenter de défendre sur un côté. J'aime prendre les espaces et notre système me permet d'avoir cette liberté.»

Mais un Le Toux heureux est un Le Toux qui s'épanouit au sein d'une équipe qui participe aux séries, comme à Seattle et à Philadelphie. L'objectif n'est pas différent cette année même si les Whitecaps partent de loin. «Notre but est d'être dans le haut du tableau de la Conférence de l'Ouest. Avec tous les changements de joueurs, les nouveaux entraîneurs, nous voulons bien faire pour cette deuxième année et partir sur une meilleure note qu'en 2011.»

L'Impact, premier adversaire de l'année, n'est sans doute pas d'accord...