Je ne crois pas à un bluff de la part des équipes acheteuses.

Je les crois sincères quand elles affirment ne pas vouloir surpayer à la date limite des échanges.

La voix de Bob Murray (Anaheim), s'est récemment ajoutée à celles de Steve Yzerman (Tampa), Doug Armstrong (St. Louis), Ray Shero (New Jersey) et Ron Hextall: sacrifier des espoirs et des choix de première ronde est loin de garantir une Coupe Stanley et il faut toujours garder un oeil sur l'avenir à moyen et long terme.

D'ailleurs, vu la tendance, le nombre de vendeurs augmente à vue d'oeil, ce qui n'a rien pour faire exploser le marché.

Le printemps dernier, les Blues de St. Louis ont gagné une ronde même s'ils ont échangé Kevin Shattenkirk pour un choix de première aux Capitals de Washington. Ceux-ci n'ont pas franchi le deuxième tour non plus, mais les Blues ont pu se servir de ce choix (en plus d'un autre choix de première en 2018) obtenir Brayden Schenn.

De gros noms sont disponibles: Max Pacioretty, Ryan McDonagh, Rick Nash, Evander Kane, peut-être même Erik Karlsson. À moins de baisser leur prix, j'ai l'impression que les vendeurs seront bredouilles.