Les derniers Jeux paralympiques de Chantal Petitclerc, qui a remporté cinq médailles d'or à Pékin, auront été ses plus difficiles mais aussi ses plus beaux, a indiqué l'athlète québécoise en fauteuil roulant, vendredi, à son retour en sol québécois.

«Je savais que ça allait être plus difficile qu'à Athènes, a déclaré la paralympienne québécoise à son arrivée à l'aéroport Montréal-Trudeau en fin de matinée, vendredi. Le fait d'avoir réussi à gagner cinq médailles d'or, une course à la fois, ça me remplit de fierté. C'a été des moments extraordinaires, j'ai vécu plein de moments privilégiés, même si je n'ai pas encore eu le temps d'absorber tout ça. J'ai vécu un grand rêve du début à la fin des Jeux.»

 

Petitclerc avait également remporté cinq médailles d'or à Athènes, à l'occasion des Jeux paralympiques de 2004. Cette année, toutefois, elle n'avait annoncé ses objectifs à personne avant son départ.

«Mais ceux qui me connaissent savaient que c'est ce que je visais, a-t-elle affirmé. La seule pression qu'il y avait sur mes épaules venait de moi, mais il y a quand même une petite pression qui s'installe, du fait que quatre ans après Athènes, les filles étaient un peu meilleures. La piste était plus lente aussi, et l'horaire n'était pas évident du tout, moi qui était une des seules filles à faire des sprints et des courses de longues distances. J'ai fait deux finales en 90 minutes, ce que je n'avais jamais fait de ma vie.

 

«C'étaient les Jeux les plus difficiles, mais en même temps je me disais qu'il fallait que j'en profite, que je prenne le temps de prendre cinq secondes pour regarder la foule, pour me dire que j'étais là, à faire quelque chose que j'aime. J'ai pu en profiter et le fait d'avoir gagné cinq médailles en plus, je ne peux demander mieux.»