Pour reprendre notre souffle, faire le plein d’énergie ou encore nous offrir un moment de réflexion, voici la rubrique… qui fait du bien !

Un chandail en soutien à l’Ukraine

Nombreux sont ceux et celles cherchant à soutenir le peuple ukrainien qui vit sous les bombes et les tirs russes depuis deux semaines. La designer Marilyne Baril, de la marque montréalaise Marigold, a créé un chandail dont tous les profits seront remis à la Croix-Rouge canadienne, qui a mis sur pied une collecte d’urgence pour la crise humanitaire en Ukraine. Sur ce t-shirt, on trouve l’inscription « La guerre c’est non ! », une citation du petit Oscar, fils de la designer. Fabriqués en bambou à Montréal, les chandails sont au coût de 40 $ chacun. Ils sont offerts en quantité limitée et doivent être précommandés d’ici le 14 mars.

Consultez le site de Marigold

Valérie Simard, La Presse

Supermaman ! Oui, mais…

Les Supermamans

Les Supermamans

Québec Amérique

240 pages

On leur dit qu’elles ne peuvent tout avoir. Et puis, peut-être bien que oui finalement : les enfants, la carrière, la vie parfaite comme sur Instagram. De quoi se plaignent les mères d’aujourd’hui ? Après avoir cherché à tout concilier, la journaliste Valérie Bidégaré s’est heurtée au mur de la réalité. Celle des mères épuisées d’avoir à tout gérer et en manque de ressources malgré la pléiade de blogues, de groupes Facebook et de guides sur la parentalité. Dans son essai Les Supermamans, ce n’est pas son expérience personnelle qu’elle expose, mais le fruit des réflexions qui en ont émané. Bien que la couverture laisse entrevoir une lecture légère, le contenu est étoffé. Les rôles féminins et masculins, l’incontournable charge mentale, l’effet de l’arrivée d’un enfant sur le couple, le plafond de verre, l’implication des pères et la pression de la perfection sont tous des thèmes abordés dans cet ouvrage, au moyen d’entrevues avec des psychologues, des sociologues, des sexologues et des mères.

Valérie Simard, La Presse

Déconstruire les préjugés

IMAGE FOURNIE PAR LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE DE LA DÉFICIENCE INTELLECTUELLE

La série balado Apprendre à se connaître, animée par Lucie Bellerose et Yan Rompré

La Semaine québécoise de la déficience intellectuelle se tiendra du 20 au 26 mars avec l’objectif de déconstruire les préjugés. Alors que 2 % des Québécois vivent avec une déficience intellectuelle, les préjugés restent et la pleine inclusion de ces personnes dans la société québécoise n’est pas atteinte, selon la Société québécoise de la déficience intellectuelle. Pour briser les clichés, elle a lancé la série balado Apprendre à se connaître, animée par le comédien Yan Rompré et Lucie Bellerose, une femme atteinte de déficience intellectuelle. Trois des huit épisodes prévus sont offerts jusqu’à présent. Soulignons que cette année, Laure Waridel devient co-porte-parole de la Semaine québécoise de la déficience intellectuelle. Écosociologue et professeure à l’UQAM, elle est aussi la mère d’Alphée, une adolescente de 16 ans qui vit avec une déficience intellectuelle.

Écoutez les épisodes de la balado Apprendre à se connaître

Valérie Simard, La Presse

Au-delà des apparences

Blanche et Léa Rose – Le courage

Blanche et Léa Rose Le courage

Éditions Victor et Anaïs

Dès 4 ans

Léa Rose ne ressemble pas aux autres enfants. Au parc, lorsqu’elle demande à Bastien s’il veut jouer avec elle, le garçon se sauve sans lui répondre. « Ma maman m’a déjà dit que même si mon visage est unique et magnifique, il peut parfois surprendre », dit la fillette. Avec son amie Blanche, Léa Rose montrera à Bastien que malgré son physique singulier, elle est une excellente amie. En ouvrant le dialogue sur la différence, cette nouvelle collection cherche à la normaliser. On aime particulièrement les questions tout au long de l’album qui invitent l’enfant à réfléchir. À la fin du livre, des pages informatives sont destinées aux parents. Pour écrire l’histoire, Marie-Ève Piché, alias Maman Caféine, et Joannie Dupré-Roussel se sont inspirées de leurs filles respectives. En décembre dernier, La Presse avait d’ailleurs rencontré la pétillante Léa Rose, qui vit avec le syndrome de Treacher-Collins, dans le cadre d’un reportage sur la différence.

Lisez l’article « Vive la différence ! »

– Véronique Larocque, La Presse