Une équipe de chercheurs canadiens a publié une série de directives visant à améliorer le diagnostic et le traitement des commotions cérébrales chez les enfants et les adolescents.

Le docteur Roger Zemek, un urgentologue à l'hôpital pour enfants de l'Est de l'Ontario qui a dirigé une équipe de plus de 30 experts canadiens et américains, souligne que plusieurs recommandations émanent de recherches sur les commotions sportives, mais rarement sur les jeunes.

Les recommandations de l'équipe portent sur les commotions cérébrales pédiatriques et s'adressent tant aux jeunes et à leurs familles qu'aux professionnels de la santé, aux écoles et aux organismes de sports et loisirs.

Les chercheurs notent que les enfants subissent plus de commotions que les adultes et que les risques sont plus grands parce que leur cerveau est en plein développement.

Un des premiers constats est que les professionnels de la santé recommandent un repos physique pour se remettre d'une commotion, mais omettent la plupart du temps d'imposer un repos cognitif. Dans cette optique, l'ordinateur et les jeux vidéo, entre autres, deviennent un frein à la récupération et doivent être proscrits durant un certain temps.

Puisque la commotion est une blessure au cerveau, la concentration et la mémoire peuvent être atteintes. Un enfant peut ne pas sembler mal en point puisqu'il n'y a pas de bandage ou de plâtre, mais il faut des semaines, parfois des mois pour qu'il s'en remette.

Une commotion cérébrale peut causer des étourdissements, de la confusion, une perte de mémoire, des maux de tête, des nausées ou des vomissements. Les symptômes peuvent persister selon la gravité de la commotion.

Les victimes sont parfois irritables, déprimées et peuvent présenter des changements de comportement, une sensibilité exacerbée à la lumière et au bruit et des difficultés à dormir.