L'alcoolisme n'est pas le propre de l'homme, nous apprend une équipe internationale de chercheurs dans la revue Proceeding of the Natural Academy of Science.

En Malaisie, un ptilocerque -un cousin de la musaraigne- s'abreuve quotidiennement du nectar fermenté de fleurs des arbres où il a élu domicile. Les chercheurs ont observé chez lui des niveaux d'alcool toxiques pour tout autre animal, humains compris, sans même que son équilibre n'en soit visiblement affecté.Les plantes elles-mêmes profitent du goût pour l'alcool de l'animal: en dégustant l'élixir de fleur en fleur, il permet leur pollinisation. Comme l'« alcoolisme » du ptilocerque est probablement très ancien, il pourrait servir de modèle pour comprendre son apparition chez les humains.