Des scientifiques de l'Agence canadienne de la santé publique ont annoncé samedi une découverte qui pourrait permettre de dépister l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) sur des animaux vivants.

Jusqu'ici, les tests de dépistage de l'ESB, ou maladie de la vache folle, sont effectués uniquement sur des cadavres de bovins.

Les chercheurs ont découvert qu'un changement de taux d'une protéine dans l'urine de bovins dénote la présence d'ESB avec une grande exactitude.

Cette étude a été menée sur un petit échantillon d'animaux, précise l'Agence de santé publique dans un communiqué.

«Nous avons bon espoir qu'un jour, les connaissances issues de cette étude permettront d'analyser des bovins vivants», a déclaré le Dr David Knox, chercheur principal pour l'étude.

«De plus, il sera peut-être possible d'élaborer des tests semblables pour dépister d'autres encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST) chez d'autres espèces, dont les humains», a-t-il ajouté.

Il y a eu 14 cas de maladie de la vache folle diagnostiqués au Canada depuis 2003.

Les autorités canadiennes avaient interdit en 1997 les produits contenant de la farine carnée dans l'alimentation du bétail et étendu l'an dernier cette disposition à tous les animaux, y compris domestiques.