(Téhéran) L’Iran a tiré mardi plusieurs missiles depuis la mer et la terre dans le cadre de vastes manœuvres de cinq jours dans trois provinces du sud, dont à Bouchehr, non loin de la seule centrale nucléaire du pays, ont indiqué les Gardiens de la Révolution.  

Durant ces exercices militaires, « nous avons utilisé des armes et des munitions entièrement iraniennes », a affirmé le commandant de la marine, l’amiral Alireza Tangsiri à l’agence Sepah, le site officiel des Gardiens de la Révolution.

Selon l’agence Sepah, des missiles sol-sol ont été tirés mardi et les systèmes de défense antiaérienne ont été actionnés à partir de navires ou depuis la côte, sur la rive du Golfe.

« Nous avons effectué des exercices visant à détruire l’ennemi avant qu’il ne s’approche des îles » d’Ormuz, a précisé l’amiral, en référence aux îles stratégiques d’Abu Moussa, de la Grande et de la Petite Tomb, revendiquées par les Émirats arabes unis.

Des exercices de « guerre biologique » ont également fait partie du programme intitulé Payambar-e-Azadm (Grand Prophète).

En outre, des bateaux de technologie iranienne, dont la vitesse peut atteindre 75 à 95 nœuds et pouvant lancer des missiles de grande précision ont également été utilisés lors de ces exercices qui ont eu lieu dans les provinces de Bouchehr, Hormozgan et Khouzistan.

Lundi à l’aube, « un exercice a eu lieu au-dessus de la centrale nucléaire de Bouchehr », a indiqué à l’agence Fars, Mohammad-Taghi Irani, vice-gouverneur de Bouchehr, pour les affaires politiques et de sécurité.

Le 4 décembre, un test de la défense aérienne iranienne avait eu lieu dans la région de Natanz, dans le centre de l’Iran, provoquant une explosion qui a été entendue à une vingtaine de kilomètres du complexe nucléaire Chahid Ahmadi-Rochan.